Culture-list #8

Laurelas14 octobre 2021

Alors que l’automne s’installe pour de bon, et avec lui nos envies de découvrir de nouveaux livres ou de nouvelles séries en restant bien au chaud sous un plaid, il était temps que je revienne avec une nouvelle édition de ma « Culture-list » !

Comme d’habitude, j’ai pris grand plaisir à découvrir divers livres, séries, films et autres ces dernières semaines, avec globalement de bonnes surprises, mais aussi d’autres choses un peu meh – cela va sans dire que je ne vais vous parler que d’une poignée de choses, et notamment de celles qui m’ont le plus plu.

Si l’exhaustivité c’est votre truc, n’hésitez pas à me suivre sur Goodreads (pour les livres et autres BDs) ou sur TV Time (une application très pratique pour ne pas me mélanger les pinceaux avec mes séries en cours) – côté films j’ai un compte sur Letterboxd, mais pour une raison qui m’échappe, je n’arrive pas à être aussi assidue là-bas…

Pour une fois, je vais aussi vous parler rapidement d’une expo que j’ai beaucoup aimé parcourir cet été à Paris, et d’un petit jeu vidéo. Je vous laisse avec le sommaire d’usage, qui vous permettra d’accéder à la catégorie qui vous intéresse le plus !

Sans plus attendre, je vous laisse découvrir ma sélection. Je vous conseille de vous préparer une boisson chaude, à déguster durant votre lecture, ça risque d’être un peu long !

∙ Séries

Cet été, mis à part terminer mon visionnage de Parks and Recreations (une série vraiment jubilatoire jusqu’à la fin) je me suis plongée dans divers univers, tous très différents. J’ai adoré Loki, vraiment. C’est dû au charme de Tom Hiddleston évidemment, mais au-delà de ça, toute l’intrigue autour du temps et des réalités parallèles m’a beaucoup plu – bien que parfois désorientée – et ça pose les jalons pour la suite du MCU

J’ai aussi eu envie de me replonger dans plein de comédies musicales en regardant Schmigadoon, j’ai adoré regarder la suite des aventures de Devi dans la seconde saison de Never Have I Ever et j’ai commencé à regarder The Office, de mon côté, mon cher et tendre ayant, lui, déjà tout vu.

Et puis il y a les trois séries dont je vais vous parler plus en détails…

Only Murders in the Building

Culture-list : Only Murders in the Building

Trois inconnus, Mabel, Charles et Oliver, vivant tous les trois dans le très chic Arconia à New York, vont se retrouver à enquêter sur un meurtre survenu dans l’immeuble. Réunis par leur amour pour les podcasts de true crime, ils vont même créer leur propre podcast au sujet de ce mystérieux crime… mais chacun d’entre eux à ses propres démons à combattre au même moment.

Only Murders in the Building est une comédie policière où le récit nous emmène à travers la vie banale, mais bouleversée, des protagonistes et le ton oscille souvent entre la mélancolie et l’humour. L’intrigue policière, dont la modernité réside dans le fait de tourner autour d’un podcast de true crime, reste assez classique somme toute, avec ses mystères et retournements de situation tel qu’on les attend.

Mais la vraie force de cette série, je crois, est sa capacité à nous envelopper de son atmosphère chaleureuse et cosy – les couleurs sont chaudes, l’ambiance automnale new-yorkaise a quelque chose de réconfortant, l’Arconia est un décor aussi fictif qu’il est soigné et beau, et l’attention portée aux détails vestimentaires des protagonistes est un régal.

À travers ces détails visuels, sa photographie, on se sent presque comme dans une enquête d’Agatha Christie et ça, ça marche toujours non ?

Le trio improbable formé par Steve Martin, Selena Gomez et Martin Short fonctionne à merveille, le contraste entre leurs âges est un terreau fertile pour l’humour (quoique ça paraisse parfois un peu facile) et chacun des personnages a des failles qui le rendent attachant (notamment le personnage d’Oliver, qui est probablement le plus attachant des trois).

À l’heure où je vous écris, je n’ai pas encore vu la totalité de la première saison (uniquement les sept premiers épisodes), mais je suis conquise par son atmosphère et très curieuse de connaître son dénouement. Une seconde saison a d’ores et déjà été confirmée par ailleurs, c’en est donc pas encore terminé des mystères de l’Arconia !

Est-ce que vous avez regardé Only Murders in the Building ?

À voir sur Disney+

Ted Lasso

Culture-list : Ted Lasso

Un coach de football (américain) est recruté pour entraîner une équipe de football britannique, l’AFC Richmond, alors qu’il connaît à peine les règles du jeu… sa bonne humeur ne va cependant pas l’en empêcher, pour le meilleur et pour le pire !

Ted Lasso c’est un peu la série sur laquelle je n’aurais sans doute pas parié, mais alors pas du tout, sans avoir entendu autant de bien à son sujet… c’est donc à mon tour d’essayer de vous donner envie d’y jeter un œil, parce que croyez-moi, la série vaut vraiment la peine de s’y intéresser.

Si l’action se déroule effectivement dans l’univers du football, cet aspect me semble presque secondaire tant la série a autre chose à offrir, à savoir beaucoup d’humour (mais jamais oppressif) et énormément de bienveillance. Chaque personnage est écrit et interprété avec intelligence et brio – impossible de ne pas les adorer tous à un moment ou un autre (eh oui, même Jamie Tartt).

Assister à la rencontre entre le très américain Ted Lasso (Jason Sudeikis, génial), avec son accent venu tout droit du Kansas et son optimisme sans faille et le Royaume-Uni, ses accents tout aussi prononcés (quel bonheur d’entendre parler anglais, que ce soit à la façon de Jamie ou de Rebecca) et ses mœurs différentes est délicieux.

Au delà de l’humour omniprésent, Ted Lasso offre beaucoup de moments de tendresse et de sensibilité, mettant notamment en scène des masculinités à contre-courant de la masculinité très virile à laquelle on s’attend face à des personnages de footballeurs, ou encore une véritable sororité entre les personnages féminins principaux, à savoir Rebecca (Hannah Waddingham) et Keeley (Juno Temple). Le sujet de la santé mentale est aussi central, notamment dans la seconde saison, et brillamment traité.

C’est simple : Ted Lasso est très vite devenue une de mes séries favorites et croyez-moi, j’en suis la première surprise !

Ted Lasso — Official Trailer | Apple TV+

Je vous conseille donc chaleureusement de jeter un œil à Ted Lasso, je suis à peu près certaine que vous ne le regretterez pas !

Les deux premières saisons sont à voir sur Apple TV+

Modern Love

Culture-list : Modern Love

Basé sur la rubrique d’histoires (vraies) Modern Love dans le New York Times, la série explore l’amour sous toutes ses formes à travers des histoires (vraies donc) différentes à chaque épisode, interprétées par un casting cinq étoiles.

Elle fait partie des séries que j’ai regardées en fin d’été et le format est idéal quand on ne cherche pas une série dans laquelle trop s’investir (les épisodes font 30min en moyenne, et sont tous distincts les uns des autres) – la seule constante, dans la première saison du moins, c’est que ces histoires se passent à New York. Et ici encore, comme dans Only Murders in the Building, l’ambiance new-yorkaise confère à la série un petit quelque chose de chaleureux et réconfortant. Ajoutez-y des histoires d’amour souvent touchantes, et voilà que le tout vous donne l’effet d’une bonne tasse de café fumante… idéal en cette saison, non ?

Pour tout vous dire, la série est assez inégale – certains épisodes sont brillants, touchants et font tirer quelques larmes de joie à quiconque les verra, tandis que d’autres… meh. Au delà de ça, la série a au moins le mérite de ne pas (toujours) mettre en scène de l’amour conventionnel (entre un homme et une femme, tous deux blancs) et d’explorer toutes ses nuances.

Mes épisodes favoris ? Les trois premiers de la première saison sont fabuleux, de même que les deux derniers de cette même saison, tandis que dans la seconde, j’ai beaucoup aimé ceux qui se passaient en Irlande (le premier et le troisième) que j’ai trouvé touchants (et drôles aussi).

Modern Love - Official Trailer | Prime Video

Modern Love est donc une jolie série, même si tous les épisodes ne se valent pas, on passe un bon moment devant et ça rend le cœur tout mou – parfois c’est tout ce dont on a besoin.

Les deux premières saisons sont à voir sur Amazon Prime Video.

∙ Livres

Ces dernières semaines ont été inégales en termes de lecture – j’ai parfois beaucoup lu, parfois pas du tout. Entre romans graphiques, livres sur la bibliothéconomie et romans, mes lectures ont aussi été très variées.

Aujourd’hui, j’ai choisi de vous parler de trois livres en particulier, dont deux que je vous avais présenté dans mon article sur ma pile à lire des vacances !

City of Girls, Elizabeth Gilbert

Du haut de ses dix-neuf ans, Vivian sait déjà qu’elle ne veut pas du destin tout tracé par ses parents. De sa bulle protégée, elle est cependant loin de s’imaginer le tourbillon incroyable qu’est New York au début des années 1940. Alors, quand après un énième échec scolaire elle est envoyée chez sa tante Peg qui possède un théâtre à Times Square, Vivian n’en croit pas ses yeux.

Entre la ville qui vibre sans cesse et la troupe d’artistes et de danseuses qui cohabitent joyeusement au Lily Playhouse, Vivian découvre l’exubérance, la fête et la liberté. Surtout auprès de sa nouvelle amie Celia, une sublime showgirl… Mais un faux pas lors d’une virée nocturne fait chavirer le nouveau monde de Vivian et la renvoie à la case départ.

Comme je vous l’avais dit, j’ai emmené ce livre pendant mes vacances, et il aura été ma lecture principale durant ces dernières (je suis toujours trop ambitieuse) et : j’ai beaucoup aimé !

C’était un récit coloré, joyeux, parfois grave aussi, mais avant tout follement divertissant – une lecture de vacances idéale en somme. J’ai beaucoup aimé l’ambiance new-yorkaise (décidément), les paillettes du monde des show-girls et du théâtre burlesque, les descriptions des lieux, mais surtout aussi des vêtements des personnages qui m’ont donné envie de refaire toute ma garde-robe.

Le personnage principal, Vivian, coud et fabrique ses propres vêtements, ainsi que ceux des spectacles du théâtre dans lequel elle travaille, c’est donc à travers ses yeux et sa passion pour la mode et les étoffes que sont décrites les tenues – absolument fascinant si vous aimez un tant soit peu la mode, particulièrement des années 40′ et 50′.

Au delà de tout ceci, City of Girls est un très beau récit féministe, celui d’une femme indépendante et forte, qui se nourrit notamment de ses amitiés féminines. Et pourtant, c’était pas gagné : pendant la première partie du roman, le personnage de Vivian m’a un peu agacé dans sa naïveté et ses excès. Heureusement, au fil du récit, elle gagne en maturité et profondeur, et j’ai refermé le roman avec une réelle admiration pour son personnage.

À découvrir donc, pour ses personnages hauts en couleurs, son ambiance exubérante et ses héroïnes.

Le livre a également été traduit, vous le trouverez sous le titre Au Bonheur des Filles en français.

Dans la Tête de Sherlock Holmes : l’Affaire du Ticket Scandaleux, Cyril Liéron & Benoît Dahan

Un simple diagnostic médical du Dr Watson se révèle être bien plus que cela… La découverte d’une poudre mystérieuse sur des vêtements et d’un ticket de spectacle très particulier amène Sherlock Holmes à penser que le patient n’est pas l’unique victime d’un complot de grande ampleur. Il semblerait en effet que l’étrange disparition de londoniens trouve son explication dans les représentations d’un magicien Chinois. D’autres tickets retrouvés confirment les soupçons du détective…

Véritable coup de cœur pour cette BD d’une richesse et d’une inventivité sans pareille ! Si vous aimez le personnage de Sherlock Holmes, nul doute que ce roman graphique vous séduira à son tour.

On retrouve ici notre fameux détective pris dans une nouvelle affaire bien mystérieuse qui nous entraîne dans les rues de Londres, aux trousses d’un antagoniste insaisissable… C’est prenant, malicieux et l’immersion dans le fonctionnement de l’esprit de Sherlock Holmes est très réussie.

La forme de la BD joue avec le fond pour nous révéler des choses et j’ai trouvé ça extrêmement bien pensé et exécuté. Sans oublier que les illustrations sont très belles et qu’on a très envie de s’attarder sur la moindre page pour ne pas en perdre une miette.

Le second tome vient de paraître, et je n’ai pas résisté à me l’offrir il y a quelques jours, en même temps que le premier tome (que j’avais initialement emprunté à la bibliothèque) – ce sont vraiment de beaux objets, et je sais que je m’y replongerai avec plaisir à l’avenir ! Je n’hésiterai pas à vous donner des nouvelles quand j’aurai lu la suite (et fin) de cette aventure.

Avez-vous déjà lu cette BD ?

Les Enchanteresses, Sophie Gliocas

Imaginez pouvoir vous protéger de vos harceleurs. Imaginez pouvoir vous venger d’eux, sans avoir à bouger le petit doigt. Séduisant, n’est-ce pas ? C’est ce que pensaient Bleuenn, Flora et Lizig… du moins, jusqu’à ce que ça aille trop loin. En trouvant un grimoire dans la forêt de Brocéliande, ces trois filles que tout oppose n’auraient jamais pensé que ses incantations marcheraient vraiment. Et puis, leur vie a basculé et elles sont devenues des Enchanteresses…

L’automne est assurément ma période favorite pour lire des livres fantastiques, avec des sorcières, des enchantements, des choses étranges, gothiques… et c’est avec Les Enchanteresses que j’ai commencé cette saison effrayante, il y a de cela quelques semaines.

J’ai suivi le projet, puis la sortie du livre de Sophie sur Instagram, quasiment depuis le début, alors autant vous dire que j’avais assez hâte de m’y plonger à sa sortie.

Je l’ai lu assez rapidement et… j’ai beaucoup aimé ! C’était une lecture plutôt fun, qui rappelle avec une pointe de nostalgie les séries teen de ma jeunesse (Charmed en tête) et dont le trio de personnages principaux m’a beaucoup plu.

Des thèmes résolument d’actualité (harcèlement, agressions sexuelles…) y sont abordés avec intelligence et finesse, dans un esprit de sororité tout à fait appréciable, ce qui en fait un roman de teen fantasy à conseiller à tout‧e adolescent‧e de votre entourage (mais pas uniquement).

Les personnages sont attachants (parfois aussi agaçants comme peuvent l’être des adolescents impulsifs), le rythme du récit est agréable et fluide et si je suis presque restée sur ma faim concernant l’aspect magique du récit (qui arrive plutôt tardivement), il ne faut pas oublier qu’il ne s’agit que d’un premier tome… donc vivement la suite !

Avez-vous entendu parler de ce roman ?

∙ Films

Côté cinéma ces derniers temps, il y a eu du bon et du moins bon, toujours dans des genres assez variés. Cet été j’ai par exemple vu Annette, que j’ai trouvé étrange, dérangeant, que je n’ai pas adoré et qui pourtant m’a hanté quelque temps après l’avoir vu. J’ai aussi vu Free Guy, une comédie bien plus intelligente que je ne le soupçonnais et Dune, évidemment, mais dont je ne vous parlerai pas en particulier – c’était beau et impressionnant à tous les niveaux, mais je crois qu’il m’a manqué un peu d’émotion…

Ah et j’ai aussi beaucoup aimé Shang Chi, un chouette Marvel, une vraie origin story qui tient la route et un univers asiatique réussi.

Et voici deux autres films dont je voulais vous parler…

Un Espion Ordinaire

En 1960, modeste représentant de commerce anglais, Greville Wynne se retrouve plongé au cœur de la guerre froide. À la demande du MI-6 et de la CIA, il noue une alliance aussi secrète que périlleuse avec le colonel soviétique Oleg Penkovsky. Objectif : fournir les renseignements nécessaires aux Occidentaux pour éviter un affrontement nucléaire et désamorcer la crise des missiles de Cuba. Il entame alors une série d’allers-retours entre Londres et Moscou en prenant de plus en plus de risques…

Basé sur une histoire vraie, ce film d’espionnage me semble avoir été passé quelque peu inaperçu à sa sortie cet été, et pourtant je trouve qu’il mérite le détour.

Assez classique dans sa mise en scène et sa forme, il reste néanmoins assez prenant, avec une réelle tension, comme un vrai bon film d’espionnage et notamment grâce aux superbes interprétations de Benedict Cumberbatch et Merab Ninidze (respectivement Greville et Oleg).

L’immersion dans cette atmosphère de Guerre Froide est très réussie et c’est assez fou de se dire que sans ces deux hommes, dieu sait comment se serait terminée la crise des missiles de Cuba… Et au-delà d’un film d’espionnage, c’est aussi une belle histoire d’amitié et de courage entre deux hommes que pourtant tout semble séparer.

Il n’est plus en salles, du moins je suppose, étant sorti en juin dernier, mais si jamais vous êtes d’humeur à regarder un film d’espionnage dans les règles de l’art, je vous conseille de jeter un œil à Un Espion Ordinaire.

UN ESPION ORDINAIRE Bande Annonce VOST (Biopic, 2021) Benedict Cumberbatch

Est-ce que vous l’avez vu vous ?

Supernova

Sam et Tusker s’aiment depuis 20 ans. À bord de leur vieux camping-car, ils rendent visite à leurs amis et famille et retournent sur les lieux de leur jeunesse. Depuis que Tusker est atteint d’une grave maladie, tous leurs projets ont été suspendus. Le temps est compté et être ensemble est désormais la chose la plus précieuse. Cependant, ce dernier voyage va mettre leur amour à rude épreuve.

J’ai vu Supernova à la rentrée, à peu près certaine d’être bouleversée par ce qui me semblait être une belle et triste histoire… et en effet, c’était le cas, mais pas uniquement.

C’est avant tout un très beau film, qui parle sobrement de la maladie, et qui évoque avec beaucoup de grâce et de délicatesse, l’amour que se portent Sam et Tusker. Ce récit plein d’amour et de nostalgie est sublimé par les superbes paysages anglais que traversent les personnages dans leur camping-car et par cette scène familiale dans cette grande maison de campagne chaleureuse… j’ai trouvé ces moments très doux, très beaux, dans leur simplicité.

Colin Firth et Stanley Tucci sont tous deux extrêmement convaincants dans leurs rôles respectifs, tous deux rongés par les effets d’une maladie à laquelle ils ne peuvent rien. Par ailleurs, c’est moins un film sur la maladie (d’Alzheimer) en elle-même, que sur la façon de vivre le départ d’un proche.

SUPERNOVA | Official Trailer | Bleecker Street

Un très beau film, très touchant – je vous le conseille vivement !

∙ Expositions

Je ne devrais même pas mettre ce titre de rubrique au pluriel, étant donné que je ne vais vous parler que d’une seule expo, par ailleurs la seule où je suis allée ces derniers mois… (mais bon)

Henri Cartier-Bresson, Revoir Paris au Musée Carnavalet

Pour sa première exposition après réouverture, le musée Carnavalet – Histoire de Paris s’associe avec la Fondation Henri Cartier-Bresson pour mettre en lumière l’importance de Paris dans la vie et l’œuvre d’Henri Cartier-Bresson, l’un des plus grands photographes français du 20e siècle. Le musée revisite les liens tissés par l’artiste avec une ville où il a toujours habité et qui l’a nourri artistiquement. 

Si comme moi vous aimez autant Paris que la photographie, je vous conseille vivement de vous rendre au Musée Carnavalet, dont les travaux viennent tout juste de se terminer, pour aller voir cette très belle exposition.

On y découvre des photographies inédites, de grands évènements (de la Libération de Paris en 1944 à Mai 68) comme de moments plus ordinaires, du quotidien de parisiens et parisiennes anonymes. Quelques clichés de personnalités (comme Jean-Paul Sartre ou Isabelle Huppert) sont aussi à découvrir, entre deux vues nébuleuses des quais de Seine… L’ensemble est nostalgique et nous montre Paris telle qu’elle était avant, même si la ville n’a (je trouve) pas fondamentalement changé en son cœur.

J’ai aussi beaucoup aimé la vidéo diffusée à la toute fin de l’exposition, extrait d’un documentaire je crois, où le photographe nous parle de sa vision de la pratique de la photographie – c’était passionnant !

En tout cas, moi ça m’a encore plus donné envie de faire de la photo argentique pour-de-vrai. Si l’expo vous intéresse, dépêchez-vous, elle est au Musée Carnavalet jusqu’au 31 octobre !

∙ Jeux Vidéo

Tout comme pour la rubrique précédente, je n’ai qu’un seul petit jeu à vous présenter aujourd’hui – je joue un peu moins ces derniers temps, et même Animal Crossing me lasse un peu (pourtant je devrais m’y mettre et profiter de l’automne, seule saison à laquelle je n’ai pas encore longuement joué…).

Florence

Florence

Développé par le lead designer de Monument Valley (un jeu que j’avais adoré faire sur iOs il y a quelques années), Florence suit le quotidien d’une jeune femme un peu engluée dans sa routine, qui rencontre un garçon, Krish, avec lequel elle va vivre une belle histoire.

C’est un tout petit jeu (je crois que je l’ai terminé en moins d’une heure, en y allant très doucement) à l’atmosphère douce, qui ne requiert pas de skills particuliers – il faut simplement accompagner Florence à travers son quotidien, de façon très intuitive, à travers petits puzzles ou coloriages (par exemple). C’est un petit jeu vidéo narratif poétique, doux et parfait pour se changer un peu les idées.

Il est disponible sur PC, iOS, Android et Switch, et je vous conseille de le mettre dans vos favoris et d’attendre une promotion car je le trouve assez cher pour sa durée de vie (notamment sur Switch, la version que je possède, où il est à 5,49€ à l’heure où je vous écris).

Avez-vous déjà joué à Florence ?


C’est sur cette note poétique que se termine cette nouvelle « Culture-list » – en espérant qu’elle vous a plu, et que vous y avez glané quelques idées de livres ou de séries par exemple… N’hésitez pas à partager avec moi vos récents coups de cœur culturels, même si mes listes de choses à découvrir débordent déjà d’idées en tous genres !

De mon côté, prochainement, je compte enfin me plonger dans les livres de Sally Rooney (j’ai emprunté Conversations with Friends et Beautiful World, Where are You à la bibliothèque) entre deux lectures de BD, et j’ai hâte de découvrir par moi-même le phénomène littéraire (en espérant ne pas être déçue).

Sinon, comme la période s’y prête, on regarde Midnight Mass, la nouvelle série d’horreur/fantastique de Mike Flanagan en ce moment, et heureusement qu’on fait suivre chaque épisode par un épisode de Ted Lasso pour ne pas se coucher terrifiés le soir… (je suis une vraie poule mouillée, sachez-le)

Cette année j’ai eu du mal à apprécier l’arrivée de l’automne, ou du moins, à me mettre dans l’ambiance tout de suite, dès le mois de septembre (comme je vous le disais là) – la rentrée, cette période de renouveau et de nouveaux projets n’était que stress et attente de mon côté… mais ça change doucement, et ça y est, je suis pleinement d’humeur automnale !

J’espère que la période est douce de votre côté ?

À très vite !

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Commentaires (1)

  • Culture-list #9 | Whatever Works

    29 mars 2022 at 10h00

    […] que le temps est passé vite depuis ma dernière « Culture-list » ! C’est simple : quasiment une saison entière. Beaucoup de raisons à cela, dont […]

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