Culture-list #9
Oh que le temps est passé vite depuis ma dernière « Culture-list » ! C’est simple : quasiment une saison entière. Beaucoup de raisons à cela, dont principalement le fait que depuis que je travaille à nouveau, le temps (et la motivation) me manque cruellement. En revanche, ça ne m’empêche pas de me plonger régulièrement dans films, livres et séries… il était donc temps que je revienne vous parler de certains d’entre eux.
Cela fait bien longtemps que j’ai cessé d’être exhaustive dans mes chroniques culturelles. Parfois ça me peine, de ne plus tenir mon blog à jour comme avant, mais je crois que ce temps est révolu – pour tout un tas de raisons (et de très bonnes raisons en plus). C’est la vie, comme on dit !
Alors voici un aperçu de ce qui a peuplé ma vie culturelle ces derniers mois, une saison pleine de lectures plus ou moins prenantes, de séries qui changent les idées, de films (même si ces derniers mois, j’ai assez peu été happée par un film au cinéma…) et même d’un petit jeu vidéo qui égaye mes week-ends.
Comme d’habitude, je vous laisse un sommaire ci-dessous, pour que vous puissiez accéder à la catégorie qui vous intéresse le plus d’un seul clic :
∙ Séries
Ces derniers mois j’ai découvert assez peu de nouvelles série, j’ai surtout regardé la suite de séries en cours – la seconde saison de The Morning Show par exemple, que j’ai un peu moins aimée que la première (que j’avais trouvé exceptionnelle, souvenez-vous), mais aussi la deuxième saison d’Emily in Paris, souffle de fraîcheur à regarder quand on a envie de penser à rien, celle du Witcher, que j’ai beaucoup aimée malgré ses divergences avec les livres qu’elle adapte, et aussi la dernière saison de Queer Eye, qui était pleine de douceur (j’adore Queer Eye, faites-vous du bien et regardez aussi).
Parmi les nouvelles choses que j’ai découvertes il y a eu Murderville, une comédie policière semi-improvisée où Will Arnett (qui fait la voix de Bojack Horseman) joue un détective excentrique et accueille lors de chaque épisode une célébrité pour l’aider à enquêter sur un meurtre. Les épisodes sont inégaux, chaque célébrité n’ayant visiblement pas le don d’improviser, mais ça se regarde vite et c’est assez drôle.
Autour d’Halloween, j’ai pris mon courage à deux mains pour regarder Midnight Mass, la dernière série en date de Mike Flanagan (à savoir que je n’ai pas vu les précédentes) et je l’ai trouvée incroyable. Cette vision du fanatisme religieux m’a glacée et la série fait réfléchir à des questions existentielles profondes… j’y ai souvent repensé les jours qui ont suivi notre visionnage.
Et puis il y a aussi les deux séries suivantes…
Le Tour du Monde en 80 Jours
Londres, 1872. Phileas Fogg, gentleman anglais, prend ce pari insensé : faire le tour du monde en quatre-vingts jours. Il s’alloue les services de Jean Passepartout, un serveur français débrouillard. Ensemble, ils embarquent pour un voyage semé d’embûches, suivis de près par une jeune journaliste, Abigail Fix.
Dans cette co-production européenne, l’histoire de Jules Verne est dépoussiérée et remise au goût du jour (au grand dam de tous les gens qui utilisent le terme woke au premier degré) avec une certaine fraîcheur.
La mise en place est un peu laborieuse à première vue (et la série comporte quelques longueurs) mais très vite les intrigues que vivent Philéas Fogg, Passepartout et Miss Fix dans leur traversée du monde tiennent en haleine – mention spéciale à l’épisode 7, lorsque le trio se retrouve aux États-Unis, qui m’a scotchée sur place tout du long ! (et dont l’intrigue, hélas, fait bien trop écho au monde actuel)
Phileas Fogg, sous les traits de David Tennant, est beaucoup moins aventureux et sûr de lui que le personnage du roman de Jules Verne (que je n’ai certes pas lu) mais ça lui donne une certaine humanité, et évidemment, Tennant est parfait dans ce rôle plus complexe qu’il n’en a l’air. J’ai aussi beaucoup aimé Leonie Benesch, qui campe une journaliste intrépide et curieuse, ainsi qu’Ibrahim Koma dans le rôle de Passepartout.
C’est une série d’aventure légère, qui a su faire d’une histoire un peu désuète un conte moderne où les femmes s’émancipent, où l’amitié transcende les classes sociales, tout en évoquant des sujets plus profonds.
La première saison comporte huit épisodes, et une seconde saison est en préparation, adaptant cette fois Voyage au Centre de la Terre. Il semblerait donc que les bons vieux récits de Jules Verne soient doucement destinés à être modernisés…
Est-ce que vous avez regardé cette série vous aussi ?
À voir sur Salto
Superstore
Les drôles de mésaventures des employés d’un grand magasin. Des débutants aux yeux qui brillent aux vétérans ayant déjà tout vécu, en passant par les employés d’été paumés et les managers déterminés, ils affrontent « en famille » les soucis du quotidien inhérents à la gestion d’une grande surface.
Écoutez, c’est simple : j’adore Superstore. La série m’a été conseillée sur Twitter, et chaque soir j’ai hâte de me plonger dans un épisode ou deux pour suivre les aventures des employés de Cloud 9.
À l’heure où je vous écris, je n’ai pas encore terminé la totalité des six saisons de la série (j’en suis au beau milieu de la saison 4) et je suis bien contente de faire durer le plaisir. Un peu comme The Office, qui se concentre sur des employés de bureau, ou Scrubs, une de mes séries comiques favorite, les personnages de Superstore sont tout aussi attachants que loufoques et le quotidien de Cloud 9 est bien moins ennuyeux qu’il n’y paraît.
Sous couvert d’humour (et d’absurde) la série offre une critique acerbe de la société américaine, sa surconsommation, son racisme ordinaire mais aussi (et surtout) les mauvaises conditions de travail des employés, dénoncées tout au long des saisons… C’est drôle, mais ce n’est pas entièrement superficiel.
Superstore a un petit je-ne-sais-quoi d’addictif (en tout cas en ce qu’il me concerne), alors si vous cherchez une série drôle mais pas que, je vous conseille chaleureusement d’y jeter un œil !
Mais peut-être que vous la connaissez déjà ?
Série terminée (6 saisons) voir sur Netflix ou Amazon Prime
∙ Films
J’en ai vu des films, au cinéma surtout, depuis la dernière fois que je vous ai parlé de mes coups de cœur !
Des films marquants, comme The Last Duel, un peu ennuyeux, mais terrible et nécessaire je trouve (je suis sortie de la salle avec l’envie de cramer des mecs), Boîte Noire, un thriller hyper prenant, ou encore West Side Story que j’ai absolument adoré de A à Z et qui m’a fait beaucoup pleurer. Mais aussi des films décevants, comme The French Dispatch, un exercice de style parsemé de stars qui n’ont pas réussi à faire briller le film pour autant, ou Nightmare Alley qui m’a un peu laissé de marbre malgré la beauté des images…
Et puis entre les deux, des films intéressants comme Les Leçons Persanes, avec Nahuel Perez Biscayart que j’aime toujours beaucoup dans ses rôles, des blockbusters efficaces (tous les derniers Marvel en gros et le dernier James Bond) et autres films bizarrement prenants comme Red Rocket (alors qu’il ne s’y passe trop rien et que le personnage principal est un type détestable).
Bref ! Voici ceux dont je voulais vous parler un peu plus qu’en deux lignes.
Aline
Librement inspiré de la vie et de la carrière de Céline Dion, Aline raconte le destin extraordinaire de la cadette d’une famille de quatorze enfants, de ses premiers pas sur scène jusqu’au statut de star planétaire.
Bon, ce film ne date pas d’hier (il est sorti le 10 novembre dernier en salles) mais j’avais tellement aimé que je me disais que c’était dommage de ne pas vous le conseiller par ici !
Si le film n’est pas exactement une biopic, et prend quelques libertés avec la vie de Céline Dion, ça n’en reste pas moins un bel hommage que j’ai trouvé très doux, pas du tout dans la parodie ou le voyeurisme. On reconnaît les moments importants de la carrière de la chanteuse, ses tenues les plus iconiques et j’ai adoré ce voyage dans le temps, d’autant que les coiffures et costumes sont très réussis.
Et puis c’est si drôle ! Valérie Lemercier est parfaite en Aline ingénue mais ambitieuse, et surtout très amoureuse de Guy-Claude. Mention spéciale aussi à Danielle Fichaud qui incarne Sylvette Dieu, la maman d’Aline.
Aline se concentre surtout sur la vie intime et familiale de la chanteuse, de sa relation avec son (futur) mari Guy-Claude, de sa relation à sa maman aussi, très fusionnelle au départ, et à tout le reste de sa (grande) famille. Il y a quelques chose d’assez émouvant dans toutes ces scènes et de pudique – j’ai vraiment trouvé que Valérie Lemercier avait incarné Aline/Céline avec beaucoup de respect.
Bref, un chouette film, bien rythmé, drôle et émouvant à la fois, que je vous conseille de découvrir à votre tour, si ce n’est pas déjà fait !
Licorice Pizza
1973, dans la région de Los Angeles. Alana Kane et Gary Valentine font connaissance le jour de la photo de classe au lycée du garçon. Alana n’est plus lycéenne, mais tente de trouver sa voie tout en travaillant comme assistante du photographe. Gary, lui, a déjà une expérience d’acteur, ce qu’il s’empresse de dire à la jeune fille pour l’impressionner. Amusée et intriguée par son assurance hors normes, elle accepte de l’accompagner à New York pour une émission de télévision. Mais rien ne se passe comme prévu…
Licorice Pizza est le genre de film où il ne se passe pas grand chose, mais qui séduit quand même, par la bande-son, par la photographie, lumineuse et un peu old school et par ce petit je-ne-sais-quoi d’impertinent qui traverse tout le film.
C’est en partie une histoire d’attirance qui ne s’assume pas – Alana qui a 25 ans, se retrouve à passer beaucoup de temps avec Gary, qui en a 15 et qui ne cache pas qu’Alana lui plaît. Il ne se passe pas grand chose, cette dernière refusant les avances de Gary, et pourtant… elle finit par passer tout son temps avec lui, ce jeune acteur entrepreneur qui fourmille d’idées (plus ou moins heureuses).
La différence d’âge entre les deux protagonistes est tout autant ce qui donne du piquant à l’intrigue que quelque chose qui m’a doucement mise mal à l’aise tout au long du visionnage – était-ce vraiment nécessaire ? L’intrigue aurait pu se baser sur un autre « obstacle » à l’amour, non ? (une différence de classe par exemple, au hasard)
Ceci étant dit, le film est traversé par un sentiment de liberté, par une ambiance lumineuse et légère qui m’a beaucoup plu. Le tout étant sublimé par une bande-son parfaite (que j’ai pas mal écoutée par la suite) et une atmosphère 70’s un peu mélancolique.
Les acteurs sont tous plutôt convaincants dans leurs rôles respectifs – Cooper Hoffman semble sortir tout droit des années 70′ et a quelque chose d’émouvant, malgré son assurance assumée, quant à Alana Haim et sa moue boudeuse, elle a quelque chose de captivant… On se sait pas très bien ce qu’apportent Sean Penn et Bradley Cooper, mais bon, pourquoi pas !
Licorice Pizza est un film solaire, agaçant par moments et pas dénué de défauts mais charmant malgré tout – en tout cas il m’a marquée et c’est pour cela que je voulais vous en parler ! Vous l’avez vu vous ?
Alerte Rouge
Les aventures de Meilin Lee, une jeune adolescente de 13 ans, pleine d’assurance, mais tiraillée entre son image de petite fille modèle aux yeux de sa mère hyper protectrice et le chaos de l’adolescence. Et comme si tous les changements qui s’opèrent en elle ne suffisaient pas, chaque fois qu’elle est débordée par ses émotions – ce qui, pour une ado, arrive quasiment tout le temps – elle se transforme en panda roux géant !
Le dernier né des studios Pixar/Disney a fait beaucoup de bruit à sa sortie et à raison : il est beaucoup trop chouette pour que je ne vous en parle pas un peu.
Alerte Rouge (Turning Red en VO) est un film survolté qui évoque le passage à l’adolescence (avec tous ses changements corporels et émotionnels) avec humour et beaucoup de justesse. Il y a aussi beaucoup de nostalgie pour toutes celles (et ceux) qui avaient 13 ans en 2002 (année où se joue l’action du film), à grands renforts de tamagotchi et autres boys band et je dois dire que je me suis un peu retrouvée en Meilin (même si moi, à 13 ans, j’avais déjà abandonné mes tamagotchis et étais plus passionnée de rock anglais et de fantasy que de boys bands…).
Le film parle aussi beaucoup de l’influence (ou plutôt de l’omniprésence) maternelle, au point d’en être étouffante, de la soif de liberté, de l’influence de sa culture d’origine (Meilin est d’origine chinoise), de l’amitié et de son importance dans une vie adolescente.
Très coloré, au rythme soutenu, Alerte Rouge emprunte beaucoup au style asiatique pour ses personnages et même sa mise en scène – c’est une vraie immersion pop et colorée !
J’ai vraiment passé un bon moment devant Alerte Rouge, et je trouve un peu dommage que le film n’ait pas eu sa chance en salles… Vous l’avez vu vous ?
À voir sur Disney +
∙ Livres
Vous vous doutez bien qu’en travaillant entourée de livres et en faisant une bonne heure de RER par jour, je lis plus que jamais ces derniers mois, et il ne se passe pas un jour sans que je me dise « ah mais ça a l’air intéressant ce bouquin ! » (au grand dam de mes livres non lus qui dorment parfois depuis très longtemps dans ma propre bibliothèque…).
Je lis toujours beaucoup de BD, quelques essais (féministes essentiellement) mais aussi des romans, évidemment. J’ai d’ailleurs un petit « challenge » personnel, avec douze livres à lire cette année, qui m’ont été recommandés sur Twitter (si ça vous intéresse de savoir de quels livres il s’agit, le voici).
Impossible donc de vous parler de tous les livres que j’ai lus depuis la dernière édition de cet article (pour un coup d’œil exhaustif de mes lectures, c’est toujours sur Goodreads que ça se passe) mais en voici quelques uns que j’ai particulièrement aimés…
Beautiful World, Where are You, Sally Rooney
Alice, une écrivaine, rencontre Felix et l’invite à voyager avec elle à Rome, alors qu’ils se connaissent à peine. Eileen, sa meilleure amie, se remet difficilement d’une rupture, mais se rapproche aussi de Simon, un ami d’enfance qui n’a jamais été autre chose que ça… Les deux amies s’envoient des e-mails, se questionnent sur la vie, l’amour, la politique, l’avenir, entre espoirs et désillusions.
J’ai tout fait à l’envers moi : après avoir adoré l’adaptation de Normal People en série, Beautiful World, Where are You aura été le premier roman de Sally Rooney que j’ai lu, alors que c’est le dernier a être paru.
Cela ne m’a pas empêché d’être tout à fait séduite par la plume de l’autrice et de comprendre pourquoi ses livres étaient tant plébiscités – je crois que c’est notamment parce qu’ils sont pleins d’une humanité tout à fait imparfaite, de personnages auxquels on s’identifie un peu, malgré (ou plutôt grâce ?) à leurs faiblesses et d’une atmosphère tout à fait propre à l’air du temps, où l’insouciance de la jeunesse se mêle aux inquiétudes de l’avenir.
J’ai beaucoup aimé ce livre en particulier, je me suis attachée à ses protagonistes (même s’ils m’ont parfois agacée) et j’ai notamment beaucoup aimé les personnages masculins, assez touchants (en particulier Simon). La plume de Sally Rooney est très évocatrice et cinématographique (pas étonnant que ses livres soient adaptés en séries) et il y a beaucoup de mélancolie dans ses histoires aussi, et puis moi, j’aime bien la mélancolie.
Le livre est très ancré dans notre temps, dans sa façon de parler de politique notamment, peut-être que ça vieillira mal, mais c’est assez intéressant (et chouette) que les personnages ne parlent pas que d’amour et de sentiments – aucun jugement sur les romans d’amour légers, mais justement, j’aime aussi cette gravité (toute relative hein) dans les romans de Sally Rooney.
Peu après celui-ci, j’ai lu Conversations with Friends (qui aura droit à sa série plus tard cette année) mais j’ai moins aimé, notamment parce que j’ai trouvé le personnage de Frances assez détestable… Il ne me reste plus qu’à enfin lire Normal People un de ces jours, le livre m’attend sagement sur son étagère.
Et vous, avez-vous lu Beautiful World, Where are You ?
Le jeune acteur – Aventures de Vincent Lacoste au cinéma (Tome 1), Riad Sattouf
En 2008, Riad Sattouf réalise son premier film, Les Beaux Gosses. Il choisit comme premier rôle le jeune Vincent Lacoste, timide et complexé, qui n’avait jamais imaginé être acteur. Le collégien de 14 ans se retrouve alors propulsé dans le monde secret, fascinant et parfois flippant du cinéma ! L’histoire vraie d’un adolescent anonyme devenu l’un des acteurs les plus talentueux de sa génération.
Je crois qu’on ne présente plus Riad Sattouf, déjà connu pour L’Arabe du Futur, qui raconte sa propre enfance entre la France et le Moyen-Orient, et pour Les Cahiers d’Esther, qui raconte l’adolescence d’Esther avec candeur et humour – en tout cas, moi j’adore ce que fait Riad Sattouf, et j’étais à peu près certaine d’aimer cette nouvelle série de BD.
Mais j’étais loin de penser que j’allais autant adorer : j’ai éclaté de rire à de nombreuses reprises et j’ai déjà hâte de me plonger dans la suite !
J’ai beaucoup aimé mon immersion dans cette double aventure à la fois du point de vue de Riad Sattouf qui raconte comment il a été amené à réaliser son premier film (Les Beaux Gosses) et à la fois du point de vue de Vincent Lacoste qui raconte comment il a fini par devenir acteur alors qu’il n’était qu’un adolescent en plein âge ingrat.
C’est original, prenant et très, très drôle. Ça l’est d’autant plus quand on a les images du film Les Beaux Gosses en tête, et ça tombe bien, j’avais vu le film peu de temps avant pour la première fois et si jamais cette BD vous intrigue, je vous conseille vivement d’avoir vu le film – c’est mieux pour avoir un peu de contexte !
Alors si comme moi vous aimez Riad Sattouf (et Vincent Lacoste) je vous conseille chaleureusement cette BD, nul doute qu’elle vous fera beaucoup rire.
The Invisible Life of Addie LaRue, V. E. Schwab
France, 1714 : dans un moment de désespoir, une jeune femme fait un pacte pour vivre éternellement ― et est maudite d’être oubliée par tous ceux qu’elle rencontre.
Ainsi commence la vie extraordinaire d’Addie LaRue, et une aventure fulgurante qui se déroulera à travers les siècles et les continents, à travers l’histoire et l’art, alors qu’une jeune femme apprend jusqu’où elle ira pour laisser son empreinte sur le monde. Mais tout change quand, après près de 300 ans, Addie tombe sur un jeune homme dans une librairie qui se souvient de son nom…
Une fois n’est pas coutume : je vous parle de ce livre alors que je ne l’ai pas encore terminé, mais je l’aime déjà tellement que j’avais envie de vous en parler malgré tout (et je ne pense pas que les dernières pages me feront drastiquement changer d’avis sur le livre… espérons-le !).
Déjà, un livre fantastique avec un personnage qui traverse l’histoire et le temps sans prendre une ride, c’est totalement le genre d’intrigue que j’aime (ça me fait un peu penser à Tomorrow, de Damian Dibben, que j’avais adoré) parce que ça mêle récit historique et fantastique. Ensuite, il faut bien dire que la plume de V. E. Schwab est une très belle découverte – elle est très évocatrice, presque poétique et me plonger au cœur des pages de ce livre est un vrai bonheur tant je suis transportée par l’écriture.
J’aime beaucoup l’héroïne, Addie, un personnage qui rêve de liberté quel qu’en soit le prix (ou presque), qui reste curieuse et émerveillée par le monde qui l’entoure, malgré sa malédiction qui l’empêche de vivre une vie normale… À travers ce personnage, mais aussi celui de Henry, l’autrice évoque avec beaucoup de justesse la solitude, le regard des autres et le rapport aux autres, à la vie, à la mort et à l’art.
C’est un roman passionnant, plein de grâce et de beauté, malgré une certaine noirceur et mélancolie, un roman que j’ai envie de faire durer longtemps parce que se perdre à travers ses pages est si plaisant, mais que j’ai aussi envie de finir vite, vite, pour savoir comment se termine l’aventure d’Addie… Un roman que je vais très certainement m’offrir, pour le relire un jour.
Et vous, avez-vous lu The Invisible Life of Addie LaRue ?
Le livre a été traduit en français, vous le trouverez sous le titre La Vie invisible d’Addie Larue
∙ Jeux Vidéo
Je n’ai absolument pas le temps de jouer à beaucoup de jeux ces temps-ci, mais quand c’est possible, je suis bien contente de pouvoir le faire pour déconnecter un peu du monde réel…
Luigi’s Mansion 3
Luigi doit une nouvelle fois affronter ses peurs les plus profondes dans un terrifiant manoir hanté. Il peut pour cela compter sur son aspirateur à fantômes pour l’aider…
Vous le savez peut-être, je ne suis pas une joueuse très chevronnée – je n’ai pas grandi en jouant à beaucoup de jeux vidéo (mis à part Sims) n’ayant pas eu de console avant mes 13 ans, et encore, je jouais finalement assez peu.
D’autant plus que je suis une joueuse qui se promène : j’aime follement le médium du jeu vidéo pour sa créativité et sa richesse visuelle, et souvent, si un jeu me le permet, je vais adorer me balader dans son univers, discuter avec les NPC et faire des quêtes secondaires pas très intéressantes parfois, mais qui m’emmènent dans les moindres recoins d’un jeu. (soit l’exact contraire de mon cher et tendre qui ne s’embarrasse pas de tout ça et finit des jeux à une vitesse record)
Quoi qu’il en soit, depuis que j’ai une Switch, j’avais bien envie de tester Luigi’s Mansion 3, qui m’avait l’air à la fois rigolo et pas trop compliqué (oui parce que quand on joue peu, on perd vite ses repères, et d’une séance de jeu à l’autre j’ai tendance à tout oublier niveau commandes…).
Bingo : le jeu est totalement rigolo et à ma portée de joueuse occasionnelle ! Et la cerise sur le gâteau, c’est que je peux explorer et aspirer les moindres recoins de l’hôtel dans lequel se retrouve enfermé Luigi autant que je le veux.
La prise en main est simple, les décors sont vraiment chouettes (chaque étage est décoré dans un thème différent et c’est, ma foi, assez réussi) et l’ajout de Gluigi, l’alter ego gélatineux de Luigi, est assez ingénieux pour sortir notre chasseur de fantômes du pétrin quand il le faut ou pour le mode coopératif. Ce dernier est aussi très cool pour ajouter une dimension supplémentaire au jeu, en jouant à deux (ou plus).
Vous l’aurez compris : j’aime beaucoup la légèreté de Luigi’s Mansion 3, qui fait gentiment peur et promet surtout quelques heures d’amusement en compagnie de fantômes… Si vous avez une Switch, je vous le recommande chaleureusement !
Mais peut-être y jouez-vous déjà ?
C’est ainsi que s’achève cette nouvelle édition de ma « Culture-list », même si j’aurais adoré vous parler de plein d’autres choses ! J’espère que ces quelques recommandations vous auront plu et peut-être inspiré à découvrir certains livres ou certains films… N’hésitez pas à me faire part de vos propres coups de cœurs récents, peut-être que ça me donnera des idées !
Quant à moi, je vais tâcher de partager bientôt en stories sur Instagram mes dernières découvertes culturelles de façon un peu plus synthétique et (presque) exhaustive, même si c’est peut-être pas évident pour retrouver mes avis par la suite (je les mets en Une, mais bon, ce n’est quand même pas très pratique).
Avec le printemps qui s’installe doucement, je retrouve davantage d’énergie et ça me fait du bien… même si mes semaines sont assez chargées ! J’espère en tout cas que vous allez bien et que la saison va vous apporter un peu de douceur, on en a bien besoin en ce moment.
À bientôt !
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Commentaires (2)
Romain
29 mars 2022 at 11h57
J’ai grandi toute ma vie avec le jeu vidéo et les licences de Nintendo, j’adore ça car c’est un peu comme une sorte de film dont on serait l’acteur. Et je connais forcément bien Luigi’s Mansion étant donné que j’ai mon propre univers de manoir hanté. Luigi’s Mansion est justement le meilleur exemple (encore plus que les films d’animation Hôtel Transylvanie) pour faire une comparaison avec mes histoires : un univers de manoir hanté, de l’humour, le fait que ça soit enfantin et que ça ne fasse pas peur. Donc forcément, voir apparaître la licence Luigi’s Mansion au début des années 2000 m’a fait très plaisir. Et c’est un plaisir pour Luigi aussi, car avant il était toujours dans l’ombre de son frère. :)
Azilis
29 mars 2022 at 12h11
J’ai tellement adoré Superstore ! je crois que je l’ai regardé pile au moment où j’en avais besoin. Je me suis beaucoup attachée aux personnages, j’ai adoré revoir America Ferrara que je n’avais vu que dans Ugly Betty. Bref, une parfaite série doudou, mais qui parle aussi de sujets serieux !