Diana Baby, Acte I
Aujourd’hui je vous emmène à travers les souvenirs que j’ai capturés avec mon tout petit Diana Baby ces derniers mois.
Il y a eu une balade au Jardin du Luxembourg, une photo (un peu brûlée) de la balade caniculaire que j’ai faite avec ma copine Juliette, quelques photos un peu trop sombres de mon chat, une virée à Disneyland, des photos maritimes de la Bretagne et un morceau d’automne chez mes parents.
Ma préférée de toutes, c’est cette photo de palmier, prise au Jardin du Luxembourg. Peut-être la première photo de la pellicule, ou presque. Comme un petit morceau de paradis en plein cœur de Paris…
Ce sont des photos imparfaites, mais c’est ce qui fait aussi leur charme. Souvenirs immuables du passé, elles ont parfois un aspect un peu précieux – avec une pellicule, quelle qu’elle soit, on s’amuse rarement à prendre plusieurs photos de la même chose, pour ensuite ne choisir que la meilleure, comme on le fait avec nos appareils numériques.
Mais avec un lomo, il y a souvent si peu de réglages à effectuer (voire aucun) qu’on finit par prendre des photos avec une certaine désinvolture.
Alors, oui, les photos sont précieuses, car uniques, mais on essaie de ne pas s’attacher à produire quelque chose de parfait – il est si vite arrivé un accident…
(et ici, une double-exposition qui n’a pas fonctionné)
Cela dit, je vous parle de désinvolture, mais je me sens souvent incapable de prendre des photos au quotidien avec mes lomo (et déjà faudrait-il que je prenne l’habitude d’en emmener un dans mon sac en toutes circonstances).
Ce serait sans doute un bon exercice pourtant, de dénicher l’extraordinaire dans mon quotidien tout à fait ordinaire. Et je suis sûre que je me sous-estime, et que je ferais bien plus de photos que je ne le pense. (enfin, peut-être ?)
J’aurais surtout peur de refaire inlassablement la même photo… Je prends à peu près le même chemin pour aller travailler tous les jours, et mon iPhone est déjà saturé de photos des bords de Seine et de Notre-Dame, ça en devient presque embarrassant !
En Bretagne par exemple, j’ai pris cinq photos de bord de mer ce qui, au fond, est d’un ennui total. Une seule aurait suffi, deux à la limite, mais cinq ?!
Car désinvolture ou pas, même avec un lomo, les pellicules et le développement ça ne coûte pas rien, et ce serait quand même dommage de prendre n’importe quoi en photo. On en revient donc à cette idée de composer avec soin ses photos…
A Londres, je n’ai par exemple presque pas pris de photos avec mon Diana Baby (et aucune avec mon Fisheye). Mais c’est surtout parce que j’étais bien trop occupée à prendre des photos avec mon iPhone pour Instagram, et avec mon reflex par ailleurs. Overdose photographique ?
Cet article aurait aussi pu s’intituler « Pensées d’une photographe en herbe ». (et je crois que j’intellectualise beaucoup trop tout ça)
Et la prochaine fois que j’irai quelque part dans l’idée de faire des photos, je tâcherai de me limiter à un appareil photo (+ mon iPhone, fatalement). Je suis déjà bien trop souvent la copine à la traîne parce que « attends, faut que je fasse encore une photo ! »…
En attendant, ça me fait de chouettes souvenirs, ces petites photos imparfaites, n’est-ce pas ? (et bientôt, j’emmène le vieil Olympus de mon père se faire ausculter, promis)
Et vous, quel est votre rapport à l’argentique ? Plutôt enthousiaste du lomo, ou perfectionniste de la pellicule ?
Sur ces considérations photographiques un peu floues (comme mes photos !), je vous souhaite un beau week-end ♡
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Commentaires (4)
juliette
22 novembre 2014 at 20h31
Elles sont trop chouettes <3 J'ai un peu laissé tomber le Lomo ces dernières semaines, car j'ai mis un peu de temps à apprivoiser mon hybride et ça devenait compliqué de tout gérer mais ton article me donne envie de m'y remettre ! Les photos argentiques que je trouve les plus intéressantes sont celles avec des sujets (des gens ou des animaux), je trouve qu'il s'en dégage une vraie émotion et une certaine nostalgie. Du coup, j'adore celles avec ta soeur, et puis celle avec le petit chat et le chien trop beau ^^
Laurelas
22 novembre 2014 at 20h50
Oui c’est vrai, je crois que y’a un petit truc en plus quand il y a un être animé sur les photos argentiques – mais j’ose pas toujours prendre des photos de mes amis… Ma soeur est mon modèle favori!
Merci en tout cas :)
Camille
22 novembre 2014 at 20h55
Moi j’ai un Instax Mini que je prends souvent avec moi, mais au final, je ne le sors jamais, j’ai peu de pellicules et j’ai toujours ce truc de « oui mais non, c’est pas vraiment parfait là » et je prends plutôt mon cellulaire. J’ai un Diana aussi, mais pareil, je ne prends jamais QUE ça et au final, c’est toujours le Reflex qui gagne !
C’est nul, mais je privilégie vraiment la rapidité-facilité de développement des photos, du coup l’argentique passe presque toujours à la trappe…
En tous cas, tes photos sont très chouettes et on a jamais trop de photos de bord de mer.
Laurelas
26 novembre 2014 at 15h50
Je rêve d’un Instax aussi un jour, mais je sens que ce sera pareil qu’avec les autres lomo/argentiques, et donc pareil que toi… Un jour peut-être que je retrouverai la candeur de l’argentique…