Monthly Movie Digest #1

Laurelas20 février 2018
Monthly Movie Digest

Qui dit résolutions de cinéma, dit… nouveau format d’article ? Ce premier « Monthly Movie Digest » sera peut-être ma nouvelle façon favorite de vous parler de cinéma (pour peu que j’arrive à être régulière) ou peut-être une fausse bonne idée, qui ne survivra pas l’année – seul l’avenir nous le dira !

C’est parce que j’ai décidé d’aller au cinéma bien plus souvent désormais (après tout, il faut bien mettre à profit ma carte de ciné !) et que jusqu’ici j’y suis en effet allée au moins une fois par semaine, que l’idée d’un article regroupant mon avis sur les différents films vus le mois précédent a doucement germé dans mon esprit…

D’autant que pour certains d’entre eux, il ne me semblait pas pertinent d’y consacrer un article, et pourtant j’ai quand même envie de vous en parler un tout petit peu. Je ne pense pas que ça m’empêchera d’écrire des articles plus longs à propos d’un seul film, mais ça, on verra bien.

Trêve de bavardages, place au cinéma !

(en cliquant sur les titres des films, vous accédez aux fiches de ces derniers sur Allociné, si vous souhaitez en savoir plus !)

Wonder, un film de S. Chbosky (adapté d’un livre éponyme de R.J. Palacio)

Inutile de vous écrire très longuement sur ce film dont je vous ai déjà parlé en début de mois de janvier, mais j’en garde encore un très bon souvenir – c’est un film tendre, enjoué et touchant, et probablement l’un de mes favoris du mois dernier.

Peut-être que vous avez pu voir à votre tour ce film lumineux et doux ?

Star Wars – The Last Jedi, un film de Rian Johnson

Je suis allée voir ce second volet de la nouvelle trilogie Star Wars avec un enthousiasme enfantin et une certaine légèreté (j’aime beaucoup Star Wars, même si pour les « vrais » fans je suis sûrement hérétique, car je n’ai jamais vu la trilogie originale en entier…)(ne me jetez pas de cailloux, petite on m’a mise devant Sissi, Cendrillon et Les Aristochats !).

Par conséquent, j’ai passé un très bon moment entre scènes spectaculaires et moments d’émotion, sans jamais m’ennuyer, ravie de retrouver les personnages que j’ai tant aimé dans le premier volet (Poe, Rey et Kylo Ren bien sûr) et ravie de voir leurs relations évoluer (enfin du coup, surtout celle de Rey et Kylo Ren).

Comme dans tous les épisodes de Star Wars, il y a de l’humour et une certaine légèreté qui tranche avec le côté sombre d’une intrigue qui devient de plus en plus intense.

Si j’en crois les avis très divergents sur cet épisode (très vivement critiqué par les amateurs les plus fidèles de la franchise) il serait très inégal dans sa qualité – pourtant, mis à part quelques détails qui m’ont semblé un peu tomber comme un cheveu sur la soupe, je le redis, j’ai passé un très bon moment intergalactique ! (laissez-moi, je suis une enfant)

Downsizing, un film de A. Payne

En voilà un drôle de film ! Je suis allée le voir complètement par hasard, ce film qui envisage de « rapetisser » les humains pour pallier au désastre écologique qui se profile, et qui suit plus particulièrement la vie de Paul (Matt Damon) et ses aventures dans le monde des « petits »… et impossible, encore maintenant, de trancher : ai-je aimé ce film ? 

Film d’anticipation à l’humour décalé, satire sociale, fable SF… difficile de mettre une étiquette sur un film qui multiplie les genres, inspire à la fois le rire et la perplexité tout en véhiculant un message intéressant et résolument d’actualité. L’ennui c’est qu’en mélangeant autant de choses, on s’y perd un peu, et l‘intrigue semble parfois un peu confuse.

Mention spéciale à Christoph Waltz et son personnage complètement farfelu et à Hong Chau, qui a probablement l’un des rôles les plus intéressants du film. (par contre, j’ai été peu convaincue par Matt Damon sur ce coup-là…)

Peut-être trop ambitieux, finalement, Downsizing est une drôle de fable écologiste qui prête à sourire, mais dont on ne gardera (pour ma part du moins) pas un souvenir impérissable.

Le Grand Jeu (Molly’s Game en VO), un film d’Aaron Sorkin

Basé sur la véritable histoire de Molly Bloom, femme fatale des cercles de poker clandestins à Hollywood au début des années 2000, le film nous raconte le parcours (et le succès) de cette femme brillante qui évolue dans un milieu d’hommes… jusqu’à sa chute, aussi spectaculaire que son ascension.

Jessica Chastain est formidable dans ce film qu’elle illumine de sa présence, qu’elle soit à l’écran ou en voix off, faisant ainsi office de narratrice. La narration du film est d’ailleurs très dynamique, très riche, très (trop ?) présente et nous entraîne au cœur des cercles de poker, entre manigances, techniques de jeu et autres personnages décortiqués à l’extrême.

C’est précis, très bien rythmé, presque chirurgical… mais si ça paraît flamboyant de prime abord, il y a comme une impression d’essoufflement au fur et à mesure de l’intrigue, qui « fatigue » un peu le spectateur qui ne sait peut-être plus très bien où donner de la tête. (mais peut-être que j’exagère un peu)

Cela dit, les prestations des acteurs, Jessica Chastain en tête (suivie de près par Idris Elba) ainsi que cette intrigue centrée sur la personnalité d’une femme forte (dont, soit-dit en passant, le corps n’est jamais objectifié !) m’ont suffi pour me faire passer un bon moment de cinéma.

Le Grand Jeu aura donc été pour moi un film captivant, bien qu’un peu dense, très bien rythmé, un peu intellectuel sur les bords, mais efficace et intéressant… quoique pas inoubliable !

La La Land, un film de Damien Chazelle

Est-il encore bien utile de vous présenter ce film, déjà vu et adoré l’an dernier à plusieurs reprises (je vous en parlais là, avec passion) ?

Toujours est-il que je suis de nouveau allé le voir au cinéma, et cette séance avait une saveur toute particulière vu que c’était avec celui qui est aujourd’hui mon amoureux (et que ce film est un des détails qui nous a rapprochés). J’ai peut-être un peu moins pleuré à chaudes larmes (la pudeur d’une relation naissante, vous savez…) mais toujours autant aimé de tout mon cœur.

Et si vous ne l’avez toujours pas vu, qu’attendez-vous ?! 

Three Billboards Outside Ebbing, Missouri, un film de M. McDonagh

Aussi inattendu que brillant, ce film, qui part de la fureur vengeresse d’une femme qui cherche à trouver le meurtrier de sa fille par tous les moyens, est une formidable fresque explosive dans l’Amérique profonde.

Si la bande-annonce fait croire (à tort) à un film au rythme enlevé, Three Billboards… est beaucoup plus surprenant et complexe qu’il n’en a l’air, aussi bien dans sa forme que dans son fond. On y découvre une galerie de personnages parfois torturés, excessifs et surtout excessivement profonds (sans en avoir l’air) qui ne sont jamais représentés avec manichéisme et qu’on aime avant de détester (et vice-versa).

Ce n’est jamais mièvre, mais parfois émouvant, grave et plein d’humour à la fois, et d’une violence brute qui pourtant ne tombe jamais dans la facilité. Les prestations des acteurs sont incroyables (mention toute particulière à Frances McDormand bien sûr, mais aussi à Sam Rockwell, le plus impressionnant de tous) et le scénario, les dialogues, sont d’une grande finesse.

En somme, ce film inclassable est d’une audace et d’une brillance assez rare. Et ça m’a sacrément donné envie de revoir Bons Baisers de Bruges, un des premiers films du réalisateur, et qui m’avait laissé un très bon souvenir à l’époque.

S’il ne fallait voir qu’un film de tous ceux dont je vous parle aujourd’hui, je crois que ce serait celui-ci !

Pentagon Papers (The Post en VO), un film de S. Spielberg

Retraçant la mise en lumière de scandales d’état grâce à la presse, dont la liberté est remise en cause à ce moment précis de l’histoire, le film promettait beaucoup de choses, mais s’est révélé être d’un ennui profond (du moins pour ma part).

Je lui reproche notamment une bien piètre pédagogie (si vous ne connaissez pas ce pan de l’histoire américaine, tant pis pour vous !) et un rythme bien trop inégal – c’est long, voire très long, et à la fin, eh bien je suis justement restée sur ma faim car tout s’est enchainé et terminé en quelques instants ! Pourtant, visuellement, bien qu’un peu classique, c’est beau et l’immersion dans les années 70′ est efficace.

Et puis, comment ne pas saluer la présence de tous ces acteurs au talent indéniable ? Cela dit, ici, je n’ai pas trouvé leurs prestations incroyables… Tout est un peu trop convenu, trop lisse et bien peu captivant. Moi qui m’attendais à une Meryl Streep dans un rôle fort et indépendant…(elle n’est rien de tout cela et passe le film dans l’ombre des hommes qui l’entourent)

Que c’est bavard, que c’est long et sans éclat… Non, vraiment, Pentagon Papers est bien loin de m’avoir passionnée et c’est bien dommage. (pour que je m’endorme presque au cinéma, il faut vraiment le faire !)


J’espère que ce nouveau format d’articles pour vous parler de cinéma vous plaît et qu’il vous aura permis de glaner quelques idées de films à regarder ! N’hésitez pas non plus à partager avec moi vos ressentis, me dire pourquoi certains films vous ont peut-être davantage touché que moi, mais aussi à me dire si ce « nouveau » format vous plaît (ou non).

C’est en tout cas un exercice de synthèse pour moi (et ce n’est pas plus mal, vous connaissez mon amour de la digression et des grandes phrases) et toujours un bonheur de partager avec vous ce que j’ai aimé (ou non) sur grand écran !

Et vous, qu’avez-vous vu de chouette au cinéma dernièrement ? (de mon côté, j’ai hâte d’aller voir Shape of Water !)

Passez une belle journée et à très vite…


Si vous avez aimé me lire, vous pouvez me le faire savoir, sans même commenter, en cliquant sur le   situé sous cet article – merci !

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Commentaires (8)

  • Isis

    20 février 2018 at 10h30

    J’aime beaucoup ce nouveau format, ça donne une idée plus claire des films récemment sortis et ce que tu as aimé ou non ! Hâte de lire le prochain !

    1. Laurelas

      20 février 2018 at 18h12

      Hihi, merci c’est gentil <3

  • Julia_dhz

    20 février 2018 at 11h04

    J’aime beaucoup l’idée (je t’ai déjà dit que tes articles sur le 7ème art sont ceux que je préfère découvrir) mais et le nouveau Woody ?

    1. Laurelas

      20 février 2018 at 18h13

      Merci Julia :) et ah, je l’ai vu en février, du coup ce sera pour le prochain Monthly Movie Digest..!

  • Pauline

    20 février 2018 at 12h16

    Très très chouette ce format d’article ! J’adore ! Bon, je crois que je vais rater 3 Billboards mais je le note quand je le trouverai en téléchargement. Et Pentagon Papers a l’air universellement décrié… dommage !
    Merci pour tes avis toujours chouettes — et vive La La Land et les belles histoires d’amour ;)

    1. Laurelas

      20 février 2018 at 18h15

      Merci pour ton enthousiasme :) Tu penses pas qu’il va rester à l’affiche encore un moment 3 Billboards? En tout cas oui, il est vraiment bien!
      (Oui, vive La La Land et l’amûûûûr :D)

  • mzelle fraise

    20 février 2018 at 19h08

    J’ai adoré Three Billboards, c’est mon plus gros coup de coeur de janvier ! Finalement, Le Grand Jeu et Pentagon Papers ne m’ont pas laissé de souvenir imperissable, même si j’ai passé un bon moment. J’ai sinon beaucoup aimé In the fade, très dur où on retrouve la thématique de la vengeance et Diane Kruger y est incroyable ^^ vive le cinéma ^^#tchitcha

    1. Laurelas

      10 mars 2018 at 13h39

      Héhé vive le cinéma oui!

      Et j’ai pas voulu regarder In the Fade forcément au ciné, mais c’est vrai que la bande-annonce était prometteuse.

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