Links I Love #158
J’ai l’impression que cela fait une petite éternité que je n’ai pas partagé avec vous mes « Links I Love »… et ce n’est pas si faux, vu que décembre n’a pas été un mois très productif du côté de mon blog (mais j’avais besoin de me reposer quand je le pouvais).
Depuis la dernière fois, on a changé d’année, et j’y reviendrai (je le redis, mais les premiers jours de janvier sont toujours un peu étranges pour moi…), mais j’ai aussi terminé The Big Bang Theory (du moins, je suis à jour) et ma relecture de la saga Harry Potter, non sans un petit pincement au cœur.
Je suis allée au cinéma, et ai encore vu plein d’autres vieux films pendant mes vacances en famille (Irma la Douce, Love in the Afternoon, et tant d’autres) et donc je me suis reposée. Presque dix jours de grasses matinées, de journées passées à moitié en pyjama, à moitié en pull tout doux. Avec mes chats, mes livres, ma famille, et la tête bien loin de mes préoccupations parisiennes…
Alors le retour à la capitale, mais aussi à un rythme de travail plus « normal », après la période des fêtes, m’a fait un drôle de choc. D’abord contente de retrouver ma routine, je me suis très rapidement retrouvée face à mes diverses (et habituelles) inquiétudes et questions d’avenir. (D’autant plus qu’il n’est question que de bilans et de résolutions en ce moment!)
Les choses se bousculent un peu dans mon esprit – j’ai envie (besoin?) d’autre chose, mais je ne sais pas bien de quoi cette autre chose est faite, ma confiance vacille et j’ai l’impression d’avancer beaucoup trop lentement. J’ai beau me répéter que la vie n’est pas une course, qu’il n’y a vraiment ni gagnants ni perdants, c’est souvent plus fort que moi. Je regarde un peu trop autour de moi… et c’est comme ça que je me fais du mal.
Vous savez, parfois on me dit « mais tu n’aimerais pas aller vivre au Royaume Uni? » et même si je crois que je serais très heureuse de vivre mon quotidien en version originale, dans un pays où l’on roule à gauche et où l’on boit son thé avec une larme de lait, ça ne ferait pas disparaître d’un coup de baguette magique toutes mes préoccupations tout en m’apprenant enfin ce que je dois faire de ma vie.
Tout ça juste pour souligner le fait que déplacer un problème ne le résout pas… du moins c’est ce que je crois. Il n’y a plus qu’à chercher les solutions en moi, et puis peut-être ne pas hésiter à demander de l’aide, pour une fois. Mais je crois que je reviendrai à tout ça quand j’aurai enfin pris mon courage à deux mains pour vous parler de l’année passée, puis de l’année à venir…
D’ici là, vous me trouverez sûrement plongée dans les films Harry Potter, que je n’ai pas vus depuis très longtemps et que je me suis offert dans un joli coffret pour bien débuter l’année (et pour faire durer le plaisir au maximum, je suis si triste d’avoir terminé ma relecture…) ou le nez dans un livre ou un autre.
Je ne sais peut-être pas exactement ce que je dois faire de ma vie, mais je sais que ce que j’aime le plus c’est ça: m’échapper dans d’autres mondes et d’autres histoires, à travers des films et des livres!
Mais assez de bavardages décousus, je vous laisse avec ma sélection de belles lectures, celles que j’ai lu en décembre, ou un peu plus récemment, et que je voulais partager avec vous, souvent parce que ça dit des choses importantes…
- On commencer par rêver de randonnées dans la nature et plus précisément dans l’Ardenne Belge, qui n’est pas si loin et qui a pourtant l’air drôlement dépaysante. (tippy.fr)
- Un article que j’avais trouvé assez intéressant à l’époque, sur les influenceurs et leur évolution (et peut-être cette bulle qui va finir par éclater?). (itinera-magica.com)
- Jeremy nous fait part de sa résolution d’être plus écolo, et peut-être que ça pourra vous inspirer! (djisupertramp.com)
- Oprah Winfrey qui répond à ma question, c’est chouette, mais est-ce que ça résout tout? Hmm, à vous de découvrir LE conseil carrière qu’elle donne aux millenials (et aux autres). (en anglais) (inc.com)
- « Why I’m done trying to be man enough » une chouette, chouette intervention de Justin Boldoni (vu dans Jane the Virgin) sur les notions de masculinité, qu’il est plus que jamais nécessaire de redéfinir. À regarder et partager!
- Un joli article et de jolies photos qui donnent envie d’aller visiter Venise.. en hiver! (cachemireetsoie.fr)
- J’ai beaucoup aimé les images de ce mariage un peu rock et assurément très cool (et puis ça fait un peu rêver aussi). (unbeaujour.fr)
- Un article très intéressant sur le véganisme et surtout sur les biais de confirmation et arguments foireux, dont toute personne végéta*ienne est susceptible d’avoir usé par le passé (je plaide coupable). Ça fait réfléchir! (la-carotte-masquee.com)
- Seule recette que je partage aujourd’hui, elle a le mérite d’être (je trouve) particulièrement de saison. Ça ne vous donne pas envie ce roulé pomme de terre/champignons? (en anglais) (kraut-kopf.de)
- Encore un article très intéressant, qui met en garde contre le sucre cette fois. Encore une fois, une lecture très intéressante! (green-me-up.com)
- Je me retrouve assez dans les mots de Céline qui préfère les petits comités, chose que je commence à comprendre me concernant… (lesmotsailes.fr)
- On termine cette sélection avec l’un des rares bilans de l’année que j’ai déjà lus, et celui-ci, de Camille, m’a beaucoup émue, pour sa sincérité qui ne gomme pas les aspérités de la vie et puis parce que je m’y retrouve beaucoup… (les-parentheses.com)
J’espère que vous aurez trouvé de quoi vous inspirer à travers cette sélection un peu tardive…
Quant à moi, je vous quitte en vous laissant avec ma chanson favorite du moment – ce n’est pas tous les jours que j’écoute autant de chanson française, mais cette chanson là (et en général tout cet album de Camille) me plaît vraiment beaucoup.
Passez une belle semaine et prenez soin de vous!
Si vous avez aimé me lire, vous pouvez me le faire savoir, sans même commenter, en cliquant sur le ♡ situé sous cet article – merci!
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Commentaires (9)
LazySunnyGirl
9 janvier 2018 at 12h48
Bonne annee Yasmine !
Quel plaisir de retrouver ta selection :)
Je me retrouve particulierement dans ce que tu dis sur l’expatriation britannique :) ni mes angoisses ni mes problemes ne se sont evapores de l’autre cote de la Manche, en revanche je trouve que le changement de decor a ete benefique. Demenager dans un autre pays fait surgir de nouveaux challenges, et les surmonter peut apporter bcp de joie et de confiance, ce qui permet de relativiser le reste. On ajoute a ca le cote « fresh start » qui est bien present, qu on le veuille ou non, et cree l impression (l illusion^^) qu’il est malgre tout possible de se reinventer un peu. Et il y a tant a decouvrir, l horizon semble grand ouvert. C’est aussi reconfortant que stimulant :)
Bonne fin de semaine a toi !
Laurelas
24 janvier 2018 at 14h43
Merci my dear, et heureuse de lire ce que tu dis de ton expatriation. Je la suis de loin, ton expatriation, en pointillées sur les réseaux et ça a vraiment l’air de te réussir follement! Je te le souhaite en tout cas :)
Des bisous!
Pauline
9 janvier 2018 at 15h20
Contente de te retrouver, oh si contente !
Je t’embrasse bien fort. Je me suis pliée à l’exercice du bilan cette année encore, et je le regrette un peu. Je l’ai publié puis bim, la crise d’angoisse, l’impression de ne pas avoir été honnête avec moi-même. J’ai tiré tout le positif et je n’ai pas menti, mais je ne me suis pas appesanti une seconde sur le négatif (ni en public, bon pourquoi pas, ni pour moi-même non plus), déjà trop angoissée ça me faisait peur, et je crois que j’ai subi une espèce de double effet KissCool à vouloir tout refouler.
Et je chante cette chanson de Camille en boucle depuis deux semaines, je l’adore ! (et là je commence à graduellement glisser vers Fille à papa…)
Bises !
Laurelas
24 janvier 2018 at 14h42
Tu es chou, je t’embrasse aussi, et te souhaite plein de belles choses, et puis de la bienveillance. On en parle tout le temps en ce moment, mais on en a tous besoin <3
Milounette
9 janvier 2018 at 20h56
Coucou, je te lis depuis quelques temps déjà mais je n’avais pas encore je crois commenté d’article. Comme souvent, tes mots m’ont interpellé et je tenais cette fois-ci à te laisser un petit message. Je comprend tout à fait ton malaise et ton inquiétude face à l’avenir, car même si tu ne le dessine qu’à demi-mot, je pense être passée par des phases un peu similaires. Mon conseil serait de laisser un peu de temps au temps. Dis comme ça, cela paraît très bêta et cucul, mais je pense vraiment qu’il faut parfois accepter de ralentir, de prendre le temps de faire un travail sur soi-même et de se poser les bonnes questions. Ce n’est pas facile, et c’est un processus long, mais au final, le jeu en vaut la chandelle. Certes, ces moments ne sont pas toujours agréables, et on a l’impression un peu de stagner, surtout quand autour de nous les autres foncent sans se poser de question, mais je suis persuadée qu’il est sain de se poser des questions, de douter, de tâtonner. J’ai aussi parfois cette impression d’être « en retard » lorsque je vois les gens de mon âge qui sont installés dans la vie alors que je commence tout juste à y prendre mes marques, mais au fond de moi je sais que moi au moins, là où je suis, j’y suis en accord avec moi-même et mes aspirations profondes. Et je préfère faire ce travail sur moi maintenant que de me retrouver dans quelques années »coincée » dans une vie qui ne me satisfait pas. Alors je te dirais : ne perd ni espoir ni courage, tu vas y arriver. Je t’envoie toutes mes pensées positives. A bientôt.
Laurelas
24 janvier 2018 at 14h41
Milounette – merci pour ton commentaire. J’y réponds un peu tard, mais il m’a vraiment fait du bien. Merci <3
Camille
9 janvier 2018 at 21h17
C’est rigolo, quand tu dis ça « Je ne sais peut-être pas exactement ce que je dois faire de ma vie, mais je sais que ce que j’aime le plus c’est ça: m’échapper dans d’autres mondes et d’autres histoires, à travers des films et des livres! » (enfin, rigolo, non, ce n’est pas le mot, mais c’est vraisemblablement le seul mot qui me vient à l’esprit) et je parlais avec un ami il y a deux ou trois jours à propos de ça, de nos envies de faire des trucs qu’on aime (on en parlait en disant qu’on voulait réinterpréter les couv’ des Harry Potter à notre façon, autant dire que niveau « que dois-je faire de ma vie », bon, c’est pas exactement ce qu’on attendrait de moi), et il a conclu sur « en fait, globalement, on passe notre temps à savoir ce qu’on voudrait faire, sans jamais vraiment les faire ». Et c’est un peu (trop) vrai, je crois bien…
Bref, ce n’est probablement pas un reflexion qui va t’avancer, puisque je pense que tu es tout aussi consciente que moi de ça, mais bon, ça résonnait vraiment en moi, tout ça, surtout ces derniers temps où je suis – bienvenue au club – totalement perdue !
Quant au déménagement, je me rappelle, au moment où j’ai envoyé ma demande de PVT pour le Canada, je n’allais pas très bien. J’avais réellement besoin de fuir Paris et de m’enfermer dans un monde un peu temporaire, ailleurs. Et puis au moment où je suis effectivement partie, j’allais mieux, je n’avais plus vraiment besoin de partir – envie, oui, besoin, non – et je crois que ça a rendu mon départ plus apaisé. Mon papa m’avait d’ailleurs dit – en beaucoup mieux tourné que ça – que ce n’était pas quand on était pas bien quelque part qu’il fallait partir, mais plutôt quand ça allait bien, qu’on pouvait se demander si on voulait rester. Bon, sur le coup, j’avais trouvé ça étrange – pourquoi partir si on est bien – mais j’ai compris après qu’il voulait juste dire que lorsque ça ne va pas bien, la fuite, elle se fait avec tous les soucis dans le sac à dos et c’est un leurre de croire que le simple fait de déménager peut enterrer les tracas.
Ceci dit, sans fuir exactement tes soucis, cela te donnerait peut-être une autre perspective – et être dans un environnement moins « français » peut parfois aider un peu à libérer ce qu’on veut vraiment faire (encore une fois, je parle pour moi, mais je n’aurais jamais, jamais eu les opportunités professionnelles que j’ai eues si j’étais restée en France, tout simplement parce que la mentalité y est différente). Lorsqu’on n’a pas de parcours universitaire/pro très linéaire et très défini, la France peut être difficile à vivre, je crois.
BREF, je m’arrête là parce que je crois que je me suis un peu emballée. Gros bisous
Laurelas
24 janvier 2018 at 14h40
Merci Camille pour ton message, qui résonne évidemment en moi à beaucoup de niveaux. J’aime encore trop Paris, la France, pour avoir besoin/envie de partir « vraiment » (et puis, je viens de rencontrer un gentil garçon, ça change un peu les choses, au fond aussi) mais ces réflexions ne sont pas terminées, loin de là :)
Je t’embrasse <3
Inspirant
26 janvier 2018 at 15h28
J’aime beaucoup ces link. ils sont positifs, surtout celui sur la résolution de Jeremy d’être plus écolo.