Links I Love #57
Qui dit nouvelle semaine, dit nouvelle sélection de mes « Links I Love » et cette fois (comme souvent) j’ai mis de côté beaucoup de liens gourmands qui me font inévitablement rêver d’une grande cuisine…
La semaine qui vient de se terminer a été joliment remplie de moments de cinéma entre amies (pour voir Avengers, l’Ère d’Ultron qui était cool – peut-être que je vous en parlerai!) ou toute seule (pour voir The Casual Vacancy dont je vous ai déjà parlé), d’instants ensoleillés et d’élaboration de futurs projets qui font un peu rêver… (entre deux épisodes de Scrubs, bien entendu).
Et puis je me suis aussi interrogée sur mon rythme de vie et ma façon de voir les choses. Il semblerait que je sois atteinte d’une sévère forme d’anxiété qui me fait sans cesse courir après le temps, le fameux syndrome « FOMO » (= fear of missing out). Merci les nouvelles technologies.
Plus sérieusement, je me demande vraiment comment me débarrasser pour de bon de mes angoisses diverses liées au temps qui passe trop vite à mon goût, me conduisant irrémédiablement à ne pas pouvoir accomplir tout ce que j’aimerais faire. Comment ne pas courir après les choses que je désire sans prendre le temps de profiter de celles que j’ai déjà. Comment lâcher prise.
Cesser d’imaginer que si je ne trouve pas rapidement « ma voie », ma vie sera fichue. Ne plus m’en vouloir d’être incapable de mettre le doigt sur ce qu’il me plairait de faire « quand je serai grande ».
D’ailleurs, je sais plus ou moins ce que je veux faire… Je n’ai simplement aucune confiance en moi je crois. (Et aussi cette satanée impression que tout doit se faire vite, très vite.) Et je n’aime pas forcément admettre mes faiblesses, ce qui n’arrange rien à l’histoire.
J’ai 26 ans aujourd’hui et me demande juste quand se terminera cette adolescence à rallonge.
Rassurez-moi, je ne suis pas la seule qui se pose ce genre de questions?
Trêve de bavardages (d’autant que j’ai l’impression de vous servir le même discours semaine après semaine…) je vous laisse avec ma sélection de la semaine:
1. Je ne suis jamais allée à Nice, mais les jolies photos toutes douces d’Haleigh me donnent envie de remédier à cela. (makingmagique.com)
2. Une recette de chocolat blanc-noix de coco (vegan) qui a l’air simple comme tout – à essayer d’urgence! (absofruitly.fr)
3. Une apologie du changement par Elodie, de quoi nous pousser à l’aventure (une de ces choses que je redoute parfois). (leblogdelamechante.fr)
4. Un crumble rhubarbe-fraise avec du beurre d’amande dans le crumble, sûrement délicieux. (joanne-eatswellwithothers.com)
5. Un mariage à l’allure champêtre, ça fait toujours autant rêver… (leblogdemadamec.fr)
6. Oups, on aura connu plus healthy qu’une recette de nachos, mais que voulez-vous, j’adore ça. (cupcakesandcashmere.com)
7. And then… Un joli petit poème par Lang Leav. (langleav.com)
8. J’aime follement la patate douce et pourtant je n’arrive pas à me résoudre à en préparer chez moi. Cette fois peut-être? (sproutedkitchen.com)
9. Diglee nous parle harcèlement de rue à l’occasion de sa collaboration avec l’Association Colère: Nom Féminin. (diglee.com)
10. Cette pâte à tartiner qui mêle cacahuètes et vanille a l’air prometteuse, vous ne trouvez pas? (saveursvegetales.com)
11. La fin des blogs? Une question qui revient souvent, ici étudiée par Miss Tristan B. (besottedblog.com)
12. Des idées de petits déjeuners et snacks plein d’énergie par le duo de Mamie Boude. (mamieboude.com)
13. Et si vous vous fabriquiez votre masque vitaminé pour le visage vous-même? Suivez la recette! (garancedore.fr)
14. Je n’ai toujours pas essayé, mais voici quatre nouvelle idées pour des « salads in a jar ». (backtoherroots.com)
Est-ce que cette sélection vous a plu? Impossible que vous n’ayez pas envie de vous mettre au fourneaux cette semaine!
Si l’article vous a plu, n’hésitez pas à cliquer sur le petit cœur en bas de celui-ci! Quant à moi, je ne sais pas très bien quand je reviendrai étant donné que ma famille vient passer quelques jours à Paris…
Je vous dis donc à bientôt!
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Commentaires (15)
Anne-Laure
28 avril 2015 at 12h07
Je rattrape ma lecture entre tes pages et je peux te dire que je fais chauffer le clic droit et Pinterest ! Tes articles sont toujours bourrés d’inspirations qui me parlent, me font saliver ou font battre mon cœur !
Je n’ai pas de bons conseils à te donner pour réussir à prendre le temps et ne plus courir (le web ne nous aide vraiment pas de ce côté là ! ^^) mais j’espère de tout cœur que tu arriveras à te poser et profiter de la vie telle qu’elle est aujourd’hui ! <3
Laurelas
3 mai 2015 at 18h20
Merci, merci beaucoup <3
Pauline
28 avril 2015 at 12h55
Comme je me retrouve dans tes questionnements, Yasmine ! Je suis un peu plus jeune que toi, mais comme je suis arrivée à la fac à 16 ans, mes errances durent depuis un moment déjà. Je crois avoir trouvé, pour de bon cette fois, mais j’ai déjà dit ça 3 fois par le passé, avec tout ce que ça suppose de déception, de frustration, d’envie de me terrer sous une couette sans jamais en ressortir.
J’ai rencontré une fille top un jour, qui m’a regardé dans les yeux et m’a dit « Tu veux faire quoi quand tu seras grande ? », j’ai esquivé en lui répondant du tac au tac : « Et toi, tu veux faire quoi, quand tu seras grande ? »
Elle m’a répondu : « J’veux changer le monde ! »
Et je me suis dit que j’avais pas forcément besoin d’avoir un projet professionnel défini pour toujours, que la vie c’est changer aussi, c’est fini le temps des carrières qui durent 40 ans, et j’ai lâché prise. Parfois le grappin revient et me serre le coeur, c’est vraiment difficile. On n’est pas préparé à « la vie d’adulte », ni aux réalités qui se cachent derrière l’injonction « trouve un travail et gagne ta vie ». On a envie de vivre à fond ce qui nous fait vibrer, et on a bien raison, même si c’est dur. Je te souhaite de trouver l’apaisement. Bises. ♥
Laurelas
3 mai 2015 at 18h22
Merci Pauline :)
Et oui, ça va, ça vient, et je sais que j’ai du chemin à faire pour trouver l’apaisement, mais que finalement ce n’est pas si difficile – je dois cesser de croire qu’il me faut un projet très défini pour « y arriver » et surtout, cesser de trop me projeter dans l’avenir, ce qui ne me conduit uniquement à le craindre…
Bref :) Bisous!
Tristan B.
28 avril 2015 at 19h46
Merci pour la bon mots!
Laurelas
3 mai 2015 at 18h22
Mais de rien :)
Sophie
28 avril 2015 at 23h50
Tu n’es pas la seule à te poser ces questions et tu n’as pas idée à quel point cet article tombe à pic pour me rebooster un petit peu. Je suis justement en pleine période de demandes de M2 et je n’ai strictement aucune idée de ce que je veux faire l’an prochain et à plus long terme. C’est vraiment effrayant, frustrant, déprimant…et cette perpétuelle impression qu’on n’a pas le droit à l’échec, qu’il faut justifier d’un parcours irréprochable.
Je t’envoie toutes mes ondes positives et j’espère que tu trouveras rapidement ce que tu souhaites réellement faire, ou du moins le courage de le faire :) !
Laurelas
3 mai 2015 at 18h23
Merci Sophie – je te renvoie la balle, et te souhaite aussi d’y voir plus clair :)
Miss Blemish
29 avril 2015 at 15h38
Je n’ai jamais commenté ici et c’est un tort, il fallait absolument que je te dise à quel point j’aime tes sélections d’articles ! C’est toujours l’annonce d’une chouette séance de lecture :) Merci !
Laurelas
3 mai 2015 at 18h24
Merci Célie, ça me fait chaud au cœur :)
(et n’hésites pas à commenter plus souvent, ça fait toujours plaisir..!)
Clémence
30 avril 2015 at 10h10
Je suis soulagée de voir que je ne suis pas seule dans cette situation.
Je n’ai aucune confiance en moi et c’est la peur qui m’empêche d’avancer.
J’ai 22 ans bientôt 23 ans, je suis épanouie dans ma vie personnelle, (mariée l’année dernière) etc..
Mais dans ma vie professionnelle c’est un chaos total.
A cause de stresser pour des choses que les gens autour de moi ne comprennent pas. Genre, j’ai peur des oraux dans les examens, je crois qu’aujourd’hui c’est une des choses qui me poursuit le plus.
Je sais (je crois) que j’en suis capable mais je suis tétaniser rien qu’à l’idée de passer un oral, de perdre mes moyens, je me prends trop la tête.. Pareil pour les entretiens d’embauche..
Bref ces deux principales peur m’empêche d’avancer.
Pour faire court, je pensais qu’au départ je ne savais pas en fait ce que je voulais vraiment faire. Mais j’ai compris ces derniers jours qu’en fait je savais ce que je voulais faire, mais c’est la peur qui m’empêche de le faire.
J’ai eu mon diplôme de préparatrice en pharmacie il y a 2 ans. Et par peur je suis allée travailler chez ma mère en agence de voyages alors que ca ne me plait pas du tout. En gros aujourd’hui je veux partir, et faire la troisième année pour faire préparatrice à l’hôpital et c’est bourré d’oraux à passer, trouver un maitre de stage, etc… Des choses que j’avais déjà fait pour mon premier diplome, mais la peur, la peur ..
J’ai lu un jour sur un blog cette phrase : La vie commence à la fin de votre zone de confort.
Mon problème aujourd’hui c’est de ne pas réussir à sortir de cette zone.
Désolé pour le pavé.. Parfois ça doit être plus facile de se livrer à des inconnues. <3
Laurelas
3 mai 2015 at 18h27
Hello Clémence – je te souhaite vraiment de te lancer et de pouvoir te détacher de cette peur que je connais si bien.. parfois j’ai vraiment l’impression (peut être comme toi) d’être au bord d’un précipice et de ne pas oser sauter, alors même que j’ai un parachute sur le dos.
Pas tous les jours, pas tout le temps, mais c’est vrai que c’est une bonne métaphore pour parler de ma non-confiance et mes peurs.
Mais courage – peut-être est-ce réconfortant de se dire, et de savoir que l’on est pas les seul(e)s dans ce cas :)
A bientôt!
Zadig
3 mai 2015 at 18h03
Ce que tu dis sur le syndrome de vouloir tout faire et maximiser chaque moment, j’en ai parlé cette semaine aussi sur mon blog, c’est rigolo comme parfois on traverse les mêmes périodes de réflexion, au même moment… Si ça t’intéresse, tu peux le lire ici :
https://hellozadig.wordpress.com/2015/04/29/little-pieces-of-happiness/
Je commence à trouver mon équilibre et à ne plus subir ce besoin de trop faire, ça m’apaise et ça fait du bien. J’espère que tu parviendras à trouver le rythme qui te convient, toi aussi. Mais si tu as déjà conscience de cela, tu es déjà bien avancée sur ce chemin, je ne me fais pas de souci :-)
Merci pour ces articles toujours si inspirants, je vais aller découvrir quelques unes de ces recettes, ainsi que l’article de Garance Doré, elle aussi toujours bien inspirée ;-)
Bon dimanche, bises!
Laurelas
3 mai 2015 at 18h38
J’ai lu ton article et en effet y ai trouvé un echo au mien (pardon, je ne commente vraiment pas souvent – c’est mal >.<) L'ennui c'est que chez moi c'est vraiment par vagues, et qu'un jour je serai zen alors que le suivant je me laisserai déborder par mes envies, mes peurs etc. Ahlala...! Bonne découverte et bon dimanche à toi aussi <3
Laure
6 mai 2015 at 13h53
Yasmine,
C’est normal de se poser des questions, tout le monde se les pose !
Mais je pense aussi que le combo blogo/reseaux sociaux/vie parisienne foisonnante n’aide pas beaucoup. Trop de modèles, trop d’idées, trop de sollicitations, trop de choses à faire et a voir. Même plusieurs vies tu ne pourras jamais tout faire. Et puis défois, c’ets bien de rien faire…
Je vis au Burkina Faso depuis un an et demi maintenant et laisse-moi te dire que le rapport au temps est bien différent ici. Le temps libre n’est pas mis à profit, il est profité, savouré. Dans les files d’attente (et on y passe un paquet de temps, la moindre démarche prend looooooongtemps !) personne ne s’ »occupe : pas de bouquins, de tapotage frenetique sur un portable. … Ca fait bizarre au début ! alors on apprend la patience, mais aussi à juste profiter : il y a beaucoup moins de choses à « faire » : moins d’expos, de bars, de restos, de choses à « voir » que chez nous. Mais j’adore aller passer du temps avec Omar le touareg, boire les 3 thés avec lui en le regardant confectionner ses bijoux en argent, discuter des heures avec ma voisine et faire le tour des cours (= regroupement de maisons) lors des fetes religieuses, lire un bon bouqin dans mon hamac en soritant un bissap glacé.
Finalement, c’est différent et pas comparable, mais je suis aujourd’hui beaucoup moins angoissée et je cherche moins à m’ »occuper », faire quelque chose à tout prix. Le côté foisonnant de la vie française me manque bien sur parfois, mais en vivant cette experience je relativise.
Alors peut-etre que tu pourrais t’échapper un peu, je sais pas, partir dans un endroit sans voir ce qu’il y a à faire, te laisser porter, ou encore aller faire du woofing, c’est un bon moyen de déconnecter !
Merci en tout cas pour tes articles et tous ces liens, et courage !
Laure