Fading Gigolo
Je sors tout juste du cinéma et je ne peux réprimer l’irrésistible envie de vous parler de Fading Gigolo (Apprenti Gigolo en VF) le film que j’y ai vu et adoré.
En ces temps de disette cinématographique, où il est de bon ton d’avoir été subjugué par Her tout en snobant les comédies françaises (débiles) qui se succèdent à l’affiche, j’ai bien du mal à m’y retrouver. (et non, Her ne m’a pas subjugué, je persiste à trouver ce film dérangeant, malgré un grand nombre de qualités indéniables)
Bref, heureusement qu’il y a John Turturro, Woody Allen et New York pour venir à mon secours !
L’intrigue de Fading Gigolo est assez simple. Murray (Woody Allen), libraire désargenté, propose à son ami Fioravante (John Turturro) d’assouvir le fantasme d’amour pluriel de sa dermatologue (Sharon Stone) contre une certaine somme d’argent… Bref, devenir un gigolo, tout simplement.
Mais quand Fioravante rencontre Avigal (Vanessa Paradis), une veuve juive orthodoxe, ça ne se passe pas exactement comme avec ses clientes habituelles…
Il y a beaucoup de Woody Allen dans ce film, pourtant signé John Turturro – New York en toile de fond, presque aussi présente que n’importe quel autre personnage, la bande-son, jazzy à souhait, la photographie aux tons un peu passés… Mais surtout (et avant tout), ce subtil équilibre entre humour et émotion.
Là où on aurait pu craindre de la vulgarité – car après tout, le cœur de l’intrigue est la prostitution – il y a de la tendresse, de l’humour et surtout beaucoup de délicatesse.
John Turturro est incroyable de sensibilité et de tendresse dans ce rôle de doux séducteur. Son personnage apparaît surtout comme étant extrêmement bienveillant, et ça fait toute la différence. Plus bavard (et ça lui correspond tellement bien), le personnage de Woody Allen est le pendant humoristique de celui de Turturro.
Drôle, un peu fou et toujours une réplique qui fait mouche sous le coude, Woody Allen reste égal à lui-même et c’est rafraichissant à souhait. Et surtout très, très drôle !
Les véritables séductrices du film, Sharon Stone et Sofia Vergara sont somptueuses en femmes fatales tandis que Vanessa Paradis campe avec beaucoup d’émotion la veuve juive et esseulée.
Mention spéciale à la bande-son du film qui alterne morceaux jazzy, joyeux tangos et autres classiques américains qui font chavirer mon cœur. (oui, Frank Sinatra et Dean Martin, je parle de vous) Et comme je l’ai évoqué plus haut, la photographie a ce côté chaleureux et doux, habituellement propre aux films de Woody Allen, que j’aime beaucoup et qui met si bien en valeur New York…
Je n’ai pas grand chose à rajouter en fait… Fading Gigolo est avant tout un film léger et plein de délicatesse dont on ressort avec le sourire. De l’humour, de l’esprit et de la tendresse, que demander de plus ?
D’ailleurs, si je pouvais, je vivrais dans un film comme ça, un film de Woody Allen ou presque, avec du jazz et New York en toile de fond… Et même si Paris sera à jamais la plus belle ville du monde pour moi, je n’exclus pas de tomber amoureuse de New York un jour ! (je n’y ai pas encore mis les pieds à vrai dire, affaire à suivre…)
Bref, je digresse, mais je vous conseille de tout cœur d’aller voir Fading Gigolo au cinéma, en espérant qu’il vous charmera autant qu’il m’a enchanté…
Est-ce que Fading Gigolo vous tente ? Ou peut-être l’avez-vous déjà vu ?
Bonne journée ♡
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Commentaires (1)
Lettrine
10 avril 2014 at 16h36
Hello,
Je ne savais pas que Turturro était le réalisateur. Ton avis sur le film me donne encore plus envie de le voir.
Bonne journée.