Les Cinq Légendes
Il faut croire qu’à l’approche de Noël je retombe tous les jours un peu plus dans l’enfance… Et on ne m’arrête donc plus, car ceci est la troisième critique de film d’animation en moins d’une semaine ! A ce rythme, à Noël, j’aurai donc cinq ans et demi…
Je suis donc allée voir Les Cinq Légendes (Rise of the Guardians en VO) hier, parce que je ne voulais pas laisser passer l’occasion de voir ce film avant Noël. L’enfant qui sommeille en moi avait en effet été charmée par la bande-annonce vue quelques mois auparavant.
Dans Les Cinq Légendes on est dans un monde où le Père Noël, le lapin de Pâques et autres créatures mystiques du monde enfantin tel que le marchant de sable, existent vraiment. Avec la Fée des Dents (j’ai encore une fois été voir le film en version originale, alors je n’ai pas vraiment idée de la traduction de Tooth Fairy…) ils forment à eux quatre les quatre Gardiens protégeant et apportant émerveillement aux enfants du monde entier.
Alors quand la menace du Croque-mitaine plane, ils font appel à Jack Frost pour les aider à le vaincre, avant que la peur ne s’empare du cœur des enfants…
Mon âme d’enfant a été complètement émerveillée devant ce film, et je regretterais presque de ne pas effectivement avoir cinq ans et demi pour y croire encore plus.
Les Cinq Légendes ne fait pas preuve d’un scénario terriblement original – pas de grandes surprises ni de retournement de situation dramatique. C’est un film pour les enfants avant tout, et ça se voit un peu. Mais il y a un je-ne-sais-quoi de magique et de féerique qui m’a conquise.
Après tout, je ne suis pas sûre que le sujet ait déjà véritablement été exploité à l’écran. Je parle des « cinq légendes » et de toute cette sorte de mythologie qui l’accompagne. A vrai dire, je ne m’étais jamais demandé à quoi pouvait ressembler le terrier du lapin de Pâques… C’est imaginatif et très riche. En un mot : fascinant.
Bien que l’histoire ne s’attarde pas réellement sur cet imaginaire, ça reste une des choses les plus merveilleuses du film. Ensuite, évidemment, il y a juste assez d’humour pour contenter un public un peu plus âgé et c’est assez drôle de découvrir comment sont caractérisés les différents personnages. J’ai beaucoup aimé l’héritage russe du Père Noël (qui l’eût cru ?) ainsi que le côté visiblement très Australien du lapin de Pâques.
Graphiquement parlant, c’est très beau, fluide et Les Cinq Légendes dispose de quelques plans vraiment éblouissants. C’est peut-être un peu moins réussi qu’un Disney (ou mieux, un Pixar) mais Dreamworks s’en sort très, très bien. Et la musique, signée Alexandre Desplat (décidément, c’est toujours la même poignée de compositeurs qui se partagent Hollywood et ses films) est aussi très chouette.
Bon, et le petit plus, si vous allez le voir en VO, ce sont les voix. C’est par exemple Hugh (épouse-moi) Jackman qui double le.. lapin de Pâques. Ses origines Australiennes s’expliquent donc quelque peu. Quant au méchant, j’avais bien décelé un petit accent britannique… avant de découvrir à la fin qu’il s’agissait de Jude Law derrière le masque du Croque-mitaine !
Ah oui, deux mots sur le méchant du film, Pitch Black, le bien nommé Croque-mitaine. Il est assez sombre pour effrayer les plus jeunes, et assez laid à contempler, mais reste très convenu dans son rôle, si je puis dire. Pas très original, mais ce n’est pas bien grave après tout. Autant rester manichéen jusqu’au bout…
Les Cinq Légendes est un joli conte de Noël, juste assez magique et merveilleux pour s’évader et retourner en enfance le temps d’une séance. Je n’irais pas jusqu’à dire à ne pas rater, mais c’est à voir, ça c’est certain !
Vous l’avez vu, vous ? Je vous le conseille pour un après-midi avec votre petite sœur ou votre meilleure amie, après un chocolat bien chaud…
A demain !
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Commentaires (3)
superjuw
18 décembre 2012 at 13h03
J’ai bien envie de le voir mais je pense que j’attendrais sa sortie en dvd :)
Georges
19 décembre 2012 at 1h20
Assez d’accord avec toi. D’ailleurs pris un chocolat chaud après ;-) Un mot sur la 3D aurai été bienvenu… Tu oublie aussi le fameux passage où la petite souris est qualifié de cousine européenne et apparait 3″ :-p
Laurelas
21 décembre 2012 at 1h55
Je ne l’ai pas vu en 3D, il m’est donc impossible d’en parler.. Tu l’as vu en 3D toi? Est-ce que ça valait le coup?
Ahaha, la petit souris, ça m’a fait rire, c’était mignon :)