Hugo Cabret
A l’heure où je vous écris, je suis encore toute émerveillée… Je sors tout juste du cinéma où j’ai vu (ENFIN) Hugo Cabret. Et je si je ne devais vous dire qu’une chose : foncez le voir ! Bon, cela dit, peut être étais-je la dernière sur terre à l’avoir vu, ce qui ne m’étonnerait pas..
Mais avant tout, de quoi s’agit-il ? Adapté d’un roman graphique de Brian Selznick sorti en 2007, Hugo Cabret raconte l’histoire de Hugo (Asa Butterfield, que vous avez pu apercevoir dans la série Merlin) jeune orphelin qui vit dans une gare parisienne dans les années 1930.
Il s’évertue jour après jour à entretenir les horloges de la gare. Un héritage laissé par son père, horloger, disparu quelque temps plus tôt, laissant également derrière lui la réparation inachevée d’un curieux automate… Hugo tente de le réparer, et cela avec l’aide d’Isabelle (Chloe Moretz), filleule du marchand de jouets de la gare. Et il va s’avérer que leurs destins se croisent bien plus qu’ils ne l’imaginent…
Je ne sais pas bien par où commencer tellement ce film m’a enchantée. Tout simplement magique, Hugo Cabret est avant tout un magnifique hommage à l’œuvre de Georges Méliès, auquel le cinéma doit tant. A ceux qui ne connaissent que trop peu Méliès, le film donnera un bel aperçu de son histoire, bien qu’elle ait été légèrement romancée.
Un film qui rend hommage au cinéma, comment ne pas aimer ? Et moi qui suis une grande enthousiaste du cinéma, j’ai été très agréablement surprise par cet aspect du film.
En effet, à lire les synopsis et autres résumés écrits par-ci, par-là (le mien y compris) on ne s’attend pas tellement à cette histoire-là. Car cela va bien au-delà de « l’aventure » de Hugo et de son automate. Et pourtant, tout est lié… Vous verrez bien.
La magie du film est également palpable au travers de milles autres choses. Comme Paris dans les années 1930. Faut-il en dire plus ? Les décors sont extrêmement bien soignés, c’est pittoresque, à la limite du cliché quand on entend des notes d’accordéon, mais c’est avant tout très beau. Moi, ma nostalgie et mon amour de Paris avons été comblés.
Et les acteurs ! J’avais été intriguée par les beaux yeux bleus d’Asa Butterfield dans la série Merlin (que j’adore) et je l’ai trouvé vraiment convaincant dans Hugo Cabret – tour à tour touchant et obstiné et je lui souhaite un avenir prometteur au cinéma. Ben Kingsley joue son rôle à merveille également, tout en mélancolie et tristesse. S’en suit une petite pléiade d’acteurs qui, finalement, ne prennent pas tant de place dans l’intrigue, mais servent davantage à « planter le décor » si je puis dire…
Il y a Sacha Baron Cohen en inspecteur de gare drôle malgré lui, Christopher Lee en libraire imposant, et Monsieur Frick (Richard Griffith) tient un kiosque à journaux et fait du gringue à Madame Emilie (Frances de la Tour). (notez tout de même que trois acteurs d’Harry Potter se retrouvent dans Hugo Cabret… saurez-vous me dire lesquels ?)
Et évidemment Jude Law, que l’on voit brièvement en père d’Hugo. De beaux et bons acteurs qui, comme je l’ai dit, ne sont que secondaires, mais dont les rôles sont tellement savoureux, et tellement nécessaires finalement à la mise en place de ce Paris merveilleux, superbement imagé par Martin Scorsese.
Enfin, parlons de la 3D. Je suis la première à détester la 3D que je trouve le plus souvent inutile, si ce n’est à me provoquer une migraine. Honnêtement, je n’avais encore jamais vu un film dont je suis sortie en disant « ah, mais la 3D était trop chouette ». Eh bien, en ce qui concerne Hugo Cabret, j’ai véritablement été bluffée.
Je ne sais si c’est la 3D Panavision du cinéma Grand Action (dans le 5e arrondissement)(qui se targue d’avoir LA meilleure 3D de Paris, et d’être le seul à la proposer) qui était vraiment meilleure que la 3D disons « traditionnelle » ou si c’était le film en lui même, mais c’était vraiment très beau et très net. Un vrai plaisir visuel.
Ah, et n’oublions pas la bande originale, signée Howard Shore. Elle colle furieusement bien à l’univers merveilleux et parisien du film. Bon je vous l’ai dit, j’ai tendance à trouver l’exubérance des accordéons dans certaines mélodies un peu trop cliché, mais la bande originale reste très agréable à écouter.
Hugo Cabret est donc une œuvre qui émerveille et qui instruit à la fois. C’est drôle, émouvant, très beau, intelligent et inventif.
Je pense que le film touchera tous les grands enfants, ceux qui aiment rêver, tout comme les cinéphiles, en herbe ou non – car je ne crois pas que le film soit réellement fait pour les enfants… C’est un conte merveilleux sur l’amour du cinéma et je conseille à tous d’aller le voir, si ce n’est pas déjà fait depuis belle lurette !
Est-ce que vous avez vu Hugo Cabret déjà ?
Belle journée !
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Commentaires (6)
cherrylou
31 janvier 2012 at 12h08
J’ai beaucoup aimé Hugo Cabret, c’était poétique et suscitait la rêverie! Je dois quand même avouer que l’automate me fichait un peu la trouille au début.
La Comtesse
31 janvier 2012 at 16h52
Trop hâte de le voir, car c’est typiquement cet univers à la orphelin baudelaire que j’adore!
Camille
31 janvier 2012 at 23h45
Ton enthousiasme me donne illico envie d’aller le voir, alors que très sincèrement, je n’aurais pas du tout parié dessus!
Zadig
1 février 2012 at 9h47
Non, non, tu n’es pas la dernière, je suis la dernière à n’avoir pas vu ce film!!! J’avais entendu de supers échos sur lui, tu confirmes cela et me donne encore plus envie d’y aller!!!
Anne-Laure
2 février 2012 at 16h55
Je suis ravie de lire que ce film t’as autant envoutée que moi ! Quand la salle s’est rallumée, j’ai mis un temps à revenir dans le monde réel, ne voulant que replonger dans ce film. Et maintenant, je n’attends qu’une chose… Que le livre original de Brian Selznick ne soit plus en rupture de stock.
Par contre, je ne l’ai pas vu en 3D, ayant souvent été déçue auparavant. Mais là, tu me donne envie de filer au cinéma pour une 2e balade ! :)
myleneuh
20 février 2012 at 10h59
Je l’ai loupé au ciné, mais du coup, à force d’entendre de (très) bonnes critiques, j’ai hâte de le voir.