The Hobbit, the Desolation of Smaug

Laurelas6 janvier 2014
The Hobbit, the Desolation of Smaug

Juste avant Noël, alors que la frénésie des fêtes ne faisait que de prendre de l’ampleur (et me drainant de toute énergie)(vous aussi travaillez dans une boutique en période de fêtes, et vous comprendrez) j’avais quand même pris le temps d’aller voir quelques films au cinéma, des films que je tenais absolument à aller voir… Et je tenais aussi à vous en parler, tant ils m’ont tous touchée de façon bien différente.

Et je commence cette revue par celui que j’ai préféré, je crois… The Hobbit, the Desolation of Smaug.

Ce deuxième volet du Hobbit suit toujours Bilbo, Thorin, Gandalf et les autres dans leurs aventures en Terres du Milieu alors qu’ils se rapprochent toujours plus près de la montagne sous laquelle sommeille Smaug, le dragon…

Ceux qui me connaissent bien savent à quel point j’aime Tolkien, le Seigneur des Anneaux, et les adaptations de Peter Jackson qui m’ont donné très envie, un temps, d’aller vivre en Nouvelle-Zélande (si, si). J’ai grandi en lisant et relisant les livres de Tolkien pendant mon adolescence, et je connais la première trilogie de Peter Jackson par cœur, en version longue bien sûr. Et comme beaucoup, je rêverais de pouvoir explorer les Terres du Milieu, même si sur mon chemin il devait se trouver quelques orcs…

Bref. Autant dire que j’attendais cette suite avec une certaine impatience… et je n’ai pas été déçue. Ce deuxième volet du Hobbit nous emmène avec beaucoup de frénésie au cœur de l’intrigue, et on ne s’ennuie pas une seule seconde – le film est incroyablement bien rythmé sans pour autant perdre le spectateur en cours de route.

On retrouve avec plaisir Legolas (faut pas l’ébruiter, mais j’étais amoureuse de lui quand j’avais quinze ans) qui reste fidèle à lui-même (en elfe un poil arrogant et diablement efficace donc) et on rencontre de nouveaux personnages qui viennent encore davantage étoffer ce monde déjà si riche.

The Hobbit, the Desolation of Smaug

(ci-dessus Barde, qui va jouer un rôle extrêmement important dans l’histoire, mais surtout, duquel je suis tombée éperdument amoureuse, hem)

Bilbo est toujours brillamment interprété par Martin Freeman, tout en légèreté et finesse tandis que Richard Armitage donne une dimension assez sombre à Thorin que l’on sent tiraillé entre passé et présent, avide de revanche mais déterminé à ne pas reproduire les erreurs du passé…

Smaug, qui est doublé par Benedict Cumberbatch, et qui rend donc le visionnage du film en VO indispensable, est quant à lui incroyable, terrifiant et majestueux. Et sans vous en dire davantage, la séquence entre Bilbo et Smaug est à mon sens une belle réussite.

The Desolation of Smaug aura réussi a concilier à la fois une très grande légèreté et une intrigue qui s’assombrit de plus en plus. Véritable prologue au Seigneur des Anneaux, cette adaptation de Peter Jackson va bien plus loin que le livre, et bien que bon nombre de puristes en sont probablement horrifiés, moi ça me plaît beaucoup.

Visuellement, c’est évidemment à couper le souffle. Tout est incroyablement beau et maîtrisé, et les longs travellings de la caméra me donnent irrémédiablement envie d’aller explorer tous ces lieux, tels que Mirkwood et Laketown, en profondeur. Si seulement !

J’ai très peu de reproches à faire à ce film, si ce n’est qu’une certaine romance, tout droit sortie de l’imaginaire de Peter Jackson (sans doute pour contenter Hollywood d’ailleurs) n’est pas des plus intéressantes disons… Et je suppose que certains trouveront quelques longueurs à certaines batailles qui jalonnent le film, regrettant une certaine surenchère d’action (mais moi ça ne m’a pas dérangée du tout).

Quant à la fin… Elle m’a laissé le souffle coupé. Vivement la suite !

The Hobbit: The Desolation of Smaug - HD Main Trailer - Official Warner Bros. UK

The Hobbit, the Desolation of Smaug m’aura donc fait rire (beaucoup), frémir et frissonner de plaisir. Et à vrai dire, j’ai très, très envie d’aller le revoir, encore et encore, et peut-être qu’un jour j’arriverai à passer à travers l’écran, et à explorer les Terres du Milieu moi aussi… (n’importe quoi)

C’est justement ça que j’admire tellement chez Peter Jackson et dans ses adaptations des œuvres de Tolkien : cette propension à faire rêver, et à happer le spectateur dans un autre monde, un monde merveilleux et effrayant à la fois, riche et mystérieux. Et c’est exactement ça que je cherche quand je vais au cinéma, me laisser emporter ailleurs…

Bon, je comptais vous parler aussi de Casse-Tête Chinois et de Les Garçons et Guillaume, à Table mais ça attendra (et j’espère que j’aurai le temps de le faire) – il semblerait que je me sois laissée emporter par ma passion pour Le Hobbit !

Avez-vous vu ce deuxième volet du Hobbit, The Desolation of Smaug ? Qu’en avez-vous pensé ?

Bon lundi, et bon courage à ceux qui retournent en cours ou au boulot aujourd’hui !


Si vous avez aimé me lire, vous pouvez me le faire savoir, sans même commenter, en cliquant sur le   situé sous cet article – merci !

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Commentaires (6)

  • TheCherryCrumble

    6 janvier 2014 at 12h03

    J’ai encore plus envie de le voir :)

  • Kissa

    6 janvier 2014 at 12h46

    Hey, je peux accéder à ton blog depuis mon boulot, hourra ! Y a juste plein de contenu bloqué. Bon. J’ai quand même la base de l’article, et de tout manière, je l’ai en tête.

    Bon, concernant le rythme, je l’ai trouvé très inégal, tout comme le premier volet. Des longs moments où il ne se passe pas grand chose, avec des plans assez zarbs au passage, et des moments où tout se passe tellement vite que tu sais plus où donner de la tête. J’ose le dire, je me suis emmerdé plusieurs fois, tout comme mon homme qui ne savait pas quoi faire pour s’occuper. L’entrée dans le film est assez déroutante d’ailleurs, un coup de flashback suivi d’un coup « d’action » qui perd un peu (je me souvenais plus de la fin du premier, et comme je ne l’ai pas vraiment apprécié je ne l’ai pas revu avant d’aller au ciné pour le second…

    Ensuite, les décors. Certes, les « naturels » sont très beaux. Les artificiels par contre… L’incrustation sur fond vert est parfois… bâclée. Des erreurs de couleur, de contraste, d’éclairage… Ca m’a violemment choquée (particulièrement sur les scènes de coucher/lever de soleil). Je ne me souviens pas de telles aberrations dans LOTR.

    Les personnages… Autant je ne m’attarderais pas sur le jeu, autant j’insisterais lourdement sur l’intérêt de certains. Le roi des elfes, j’étais en facepalm non stop. Mais non stop. Il est pas crédule, trop dans le « too much » et… je sais pas. Après, la romance à l’eau de rose intensive entre le nain (qui en est un ou non au final ?) et l’elfe, c’est niais. Mais niais. De même que la romance foirée entre elfe… D’ailleurs, Legolas, j’ai eu envie de le claquer régulièrement. Globalement, tous les elfes, j’ai absolument pas accroché à leur manière d’être.

    Le dragon, question image, il claque. Mais violemment. Par contre toute la scène (LONGUE) entre lui et le hobbit… Merde, c’est long, chiant, répétitif. « Coucou je suis le plus fort, tu vas mourir, mais pas encore parce que je me balance quelques compliments, mais tu vas mouriiir, mais je suis trop beau trop fort ». Trop long.

    Et ensuite, avec ce dragon, vas y les incohérences. Déjà, repérer un gens invisible qui a l’anneau unique surpuissant, comment dire. J’y crois moyen. Passons. Il dit qu’il sent l’odeur des nains à 10 lieux, qu’il sait qu’ils sont là, et pourtant pendant la partie de cache cache il passe juste au dessus d’eux (qui font du bordel), et ne les vois pas ? Dans les incohérences WTF : l’anneau qui permet d’entendre les araignées ? Le change-peau qui déteste les nains mais qui leur sert à boire et à manger parce qu’au final il déteste encore plus les méchants ? Et j’en ai encore pas mal des comme ça.

    Et le plus WTF de tout le film, le moment psychédélique du sauron dans l’oeil de sauron qui est un sauron dans l’oeil de sauron qui est un sauron dans l’oeil de sauron qui… Je m’arrête là.

    Bref, j’ai regretté mes 10€ :/

    1. Laurelas

      7 janvier 2014 at 23h48

      C’est drôle qu’on ait retenu des choses si différentes de ce film. Comme je l’ai vu y’a relativement longtemps maintenant, c’est vrai qu’il ne m’en reste qu’une impression un peu trop générale sans doute, et que mon esprit a fait l’impasse sur des défauts qui m’ont peut être chiffonnée sur le coup.. Mais ça n’empêche que je reste hyper enthousiaste à propos de ce second volet.

      Peut être parce que j’avais été moins emballée par le premier l’an dernier…
      Le rythme est peut être inégal, mais ça n’empêche que ça s’enchaîne très bien je trouve. Et puis entre rires et sursautements, j’ai vraiment vécu le film à fond :)

      Quant au début, ça m’a fait sourire, ce rappel au Seigneur des Anneaux, Bree, et le même cameo de Jackson… (ont-ils repris la même scène, ou l’ont-ils tournée à nouveau?)

      Quant aux scènes numériques bâclées comme tu dis, ça m’a pas marqué, faudrait vraiment que je le revoie du coup.

      Ah Thranduil! Oui, il est too much, mais c’est le personnage je suppose. Je ne l’ai ni trouvé mauvais, ni transcendant. La romance elfe/nain (oui c’est un nain) et semi triangle amoureux est en effet un reproche que je fais aussi au film, c’est inutile, mais bon, c’est Hollywood…

      Et Legolas est certes agaçant, mais ça lui va bien, l’elfe arrogant qu’il est avant de rejoindre la communauté de l’anneau, bien des années après.. Enfin c’est comme ça que je le vois :)

      L’incohérence dragon qui survole les nains sans les voir, okay. Celle de l’anneau qui permet d’entendre les araignées, moins, je trouve pas ça incohérent moi. L’anneau permet de voir les vrais « visages » des Nazguls, et de plus généralement « voir » l’envers du décor des « méchants » si je puis dire alors bon.. (Et c’est même à vérifier, mais ça se peut que ce soit dans le bouquin, faudrait que je le relise par contre, c’est juste une supposition, je l’ai lu y’a trop longtemps pour me souvenir!)

      C’est dommage que tu aies bloqué sur ces choses là, au point d’en regretter ta place de ciné. Le film n’est pas parfait, mais je l’ai adoré parce que c’était une nouvelle incursion dans le monde fantastique de Tolkien ET Peter Jackson qui est pour moi un génie. Tout simplement :)

  • Blablayablog

    6 janvier 2014 at 14h11

    Moi j’ai été très déçue malheureusement.
    Et pourtant, j’adore les Seigneur des anneaux et j’avais beaucoup aimé Le Hobbit 1.
    Là, j’ai trouvé tout ça trop long et poussif et je me suis ennuyée. Ça m’ennuie vraiment d’avoir ressenti ça…

  • Lilith

    7 janvier 2014 at 20h54

    Ton coeur bat donc pour Barde?
    Moi j’ai fondu pour Thranduil… *_*

    1. Laurelas

      7 janvier 2014 at 23h49

      Ahah quelque part ça m’étonne pas, il a des faux airs lointains de Loki non?
      Et oui, Barde <3 (ma soeur c’est Thorin, il y en a vraiment pour tout le monde dans ce film)

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