Back in town

Laurelas31 octobre 2010

De retour à Paris. Voilà, c’est pour de vrai cette fois. Un an et quelques après l’avoir quittée, m’y voici de nouveau…

Et pour de bon.

Après une semaine passée à rassembler toutes les choses à emmener, livres, DVDs, et autres vêtements que j’avais semés un peu partout dans la maison familiale, les voilà de nouveau déballés, rangés bien sagement chez moi. Mon petit chez-moi du 6e arrondissement. Avec fenêtre sur cour.

Ceux qui me connaissent savent que j’ai, il y a deux ans, vécu dans un studio tout petit, rue de Rennes. Tout petit, mais parfait, et tellement mignon. Avec un petit balcon, au 6e avec ascenseur, et même un tapis rouge dans les escaliers. Et puis un an après, veille du départ en Angleterre, j’étais bien heureuse de quitter l’appartement, finalement trop petit quand même, et très bruyant. Je donnais SUR la rue de Rennes. Et j’en pouvais plus d’entendre les bus klaxonner de jour comme de nuit. (Non, le double-vitrage n’y faisait rien.)

Enfin, tout ça pour dire que je suis bien heureuse d’avoir vue sur cour. Et sur cour arborée qui plus est. C’est très chouette indeed.

Alors me revoilà, de nouveau dans le 6e, prête à reprendre ma vie parisienne. Reprendre le travail (le même qu’il y a deux ans), retourner en cours (je n’ai plus d’excuses) et retrouver mes amis, du moins ceux qui sont encore là.

Hier, journée harassante, à monter mes cartons, mes sacs (et cette fois c’est au 5e, SANS ascenseur, rendez-vous compte), à remonter mes étagères… à ne pas craquer sous l’effet de la fatigue.

Je n’ai jamais aimé les départs – qui aime? – et tout ce qui les entoure: les derniers au-revoirs, les longs trajets qui suivent, et puis l’arrivée dans un lieu que l’on ne s’est pas encore approprié. Et ensuite se retrouver seule, au milieu des cartons, triste, anxieuse à l’idée de se remettre au travail, autant à la fac qu’au petit-boulot.

Oui, évidemment, Paris ne m’est pas inconnue, ce n’est pas du tout comme l’arrivée à Nottingham, où j’étais vraiment seule, dans un endroit que je ne connaissais pas. J’ai déjà arpenté la rue du cherche-midi hier, tard, sans me sentir étrangère. Et maintenant que j’ai tout déballé et installé, je me sens un peu plus chez-moi.
Mais tout cela n’empêche que je suis d’humeur mélancolique. (Même si je sais que ça passera assez vite – normalement..)

Voilà. Demain je me remets à mes recherches de mémoire. Je me remets à lire. Et je me prépare psychologiquement à ne plus pouvoir faire de grasses matinées à outrance.

(Mes chats me manquent.)

 

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